moi, là, je sors des series z pour enflouer les caisses lol
LE 28 AOUT 2010
Lorsque vous sortez, vous, spectateurs, d’une salle obscure après avoir regardé un bon film, vous avez des images plein la tête, des répliques fulgurantes mais surtout, ce petit air qui vous trotte dans le crâne depuis cette fameuse scène où le héros embrasse la jolie blonde, ou bien quand le méchant tombe dans le ravin.
Sans une bande originale, le film devient fade. C’est la musique qui rythme les images, et non le contraire. C’est elle qui nous aide à garder en mémoire certains films ou certaines scènes de films. Même les tous premiers films étaient accompagnés au piano, du temps du muet.
Des films tels que « Les Dents De La Mer », « Star Wars », « Titanic » ou autres « Soupe Aux Choux », « Le Grand Blond Avec Une Chaussure Noire ». Chacun de ces films à un thème qui est une sorte de carte d’identité musicale pour eux, servies par de grands compositeurs tels que John Williams, James Horner, Vladimir Cosma, Bruno Coulais, ou bien des artistes plus conventionnels tels que Yann Tiersen, Bryan Addams, Prince, Air ou bien M.
Ce documentaire vous montre comment une musique de film est créée, comment les réalisateurs voient leurs films avant et après la musique, comment chacun travaille, selon leur cahier des charges. Découvrez des interviews exclusives de John Williams (Star Wars, Indiana Jones), Bruno Coulais (Microcosmos, Himalaya, l’enfance d’un chef), M (Ne le dis à personne), Yann Tiersen (Amélie Poulain, Goodbye Lenin) et Vladimir Cosma (La Boum, La chèvre…) qui racontent leur expérience dans ce domaine.
Steven Spielberg également vous racontera également sa rencontre avec son compositeur attitré John Williams qui lui a composé la musique de la quasi-totalité de ses films. Il vous expliquera sa façon de travailler avec lui, ce qu’il en attend…
Un film documentaire rempli de nostalgie, de souvenirs musicaux, avec à la fin, un classement des 50 musiques de films qui ont le plus, marqué le cinema, fait à partir d’un sondage sur 50 000 personnes, sur internet.
LE 4 SEPTEMBRE 2010
Ah que c’était bien, l’enfance dans le quartier de Montmartre au début des années 80. Je m’appelle Salah, et j’ai 35 ans. Dans le quartier, nous n’étions pas beaucoup à être de couleur. Mais ma famille et moi avions très bien été acceptés par les gens du quartier. Mes parents tenaient une épicerie qui fermait tard dans la nuit.
J’aurai pu mal tourné si on nous avais cantonné dans un des ces HLM, où les jeunes dealent et créent des problèmes à la société. Je n’étais pas de ceux là. Les seuls moments où je jouais les truands, c’est quand je m’amusais avec ma meilleure amie, Céline. Tous les deux, nous jouions au gendarme et au voleur. Et tout le temps, je prenais le mauvais rôle, juste pour le plaisir. Les gens nous voyant jouer, souriait. Ils voyaient en nous l’innocence de deux enfants. Les habitants du quartier nous connaissant bien, certains nous autorisaient à nous cacher derrière leurs poubelles ou leurs voitures, sachant pertinemment, que nous ferions attention. Une vielle dame nous a même créé des costumes, histoire de rendre plus crédible nos aventures enfantines.
Mais le temps a passé, et l’enfance également. Céline est partie quelque part en France, et cela fait une quinzaine d’années que je ne l’ai plus revue. Moi de mon coté, étonnement, je suis devenue policier à Montmartre. Qui aurait cru que le destin me mènerait à ça. Pour un policier, Montmartre ne regorge pas beaucoup de mauvaises graines. Et c’est avec étonnement que nous avons reçu l’ordre de nous diriger à la petite banque du Crédit Lyonnais, où, apparemment, un braquage aurait tourné à la prise d’otages.
En visionnant les vidéos des caméras de sécurité, je reconnu le visage d’un des deux braqueurs. Cette femme aux traits asiatiques n’était autre que Céline. Ma Céline. Celle, qui par le passé était à ma place, du bon coté de la barrière. Dans quels beaux draps venait elle de se mettre. Elle semblait nerveuse, pas rassurée, et son compagnon de galère semblait souvent l’invectiver.
Comble de malchance, le chef de ma brigade, le lieutenant Lebrac n’était pas un tendre. Il adorait ce genre de situation, et aimerai bien volontiers jouer au cow-boy. Il avait été formé au GIGN et s’était fait muter ici pour faute grave, mais aucun de nous ne savait laquelle. Et si personne ne le retenait, cela allait être un bain de sang ! Tant pis si certains otages y laisse des plumes.
Que pouvais-je faire ? Moi, simple policier de base. Laisser faire ce chef imbu de sa personne, ou tenter de raisonner mon amie d’enfance. Même si aucunes des deux idées ne semblait judicieuse, je n’en voyais aucune autre. Je défie mon ceinturon avec mon arme de service, et je décidais de rentrer dans la banque, mains sur la tête et me constituer comme otage pour tenter de faire le mieux que je peux pour limiter la casse. Lebrac, aussi fou qu’il soit, ne sacrifiera jamais un de ses hommes… Enfin, je l’espère…
Huis clos dans une banque entres deux amis d’enfance, en noir et blanc, où passé et présent s’entremêlent de scènes fortes en émotion. Salah et Céline ont un passé commun. Quel avenir se réservent-ils ?