LE 22 AOUT 2009
2807 – Le futur, pour nous, le présent pour eux. En 800 ans l’humanité n’a pas vraiment évoluée. Pas forcément dans le bon sens. Certes, la technologie a fait de longs bonds en avant, même si le pilotage automatique d’une voiture est monnaie courante, de nos jours, elle ne vole pas, comme dans les romans de sciences fictions du XXème siècle.
En 800 ans, des guerres ont éclatées. Certes, les pertes sanglantes ont beaucoup diminuées. L’ère de la guerre bactériologique avait pris le dessus sur le reste, l’homme se souciant peu des retombées écologique.
En 2807, l’humanité se meurt. Les maladies incurables déciment les populations. La pollution rend l’air toxique. L’homme ne peut plus sortir dehors sans un masque à gaz et une combinaison résistant aux pluies acides. La population terrestre est descendue, en 20 ans, à 10500 personnes, qui ont décidé de s’unir pour survivre sur cette terre hostile. Autour d’eux, ils regardent, impuissant, une terre se dégrader par leur faute. Ils vivent tous à New York, là où le plus de personnes ont pu rester en vie. Mais l’explosion d’une bombe nucléaire coréenne, jusque là, enterrée sous des tonnes de terre, depuis plus de 359 ans, vestige de la 4ème mondiale met fin à tous leurs espoirs en explosant, détruisant la ville, ainsi que les derniers survivants humains.
Est-ce la fin du monde ? La fin de notre monde en tout cas. Tel que nous l’avons créé. La Terre ne se meurt pas. Elle revit. Elle met du temps à cicatriser des blessures que nous lui avons imposé depuis tant de siècles.
Suivez, dans ce film d’animation, l’évolution de notre planète, si l’homme avait complètement disparu de sa surface. Quels animaux survivraient ? Lesquels serait en voie d’extinction ? Combien de temps la nature mettrait t’elle à prendre le dessus sur les ruines de nos villes ? Quand on pense que si l’homme disparaissait, le métro de New York ne mettrait que 36 heures, avant d’être totalement inondé. Il faudrait 20 ans au canal de Panama pour se refermer et réunir les deux continents américains. Il faudrait 300 ans pour que tous les ponts du monde s’effondrent. 500 ans, dans les régions les plus tempérées, pour que la nature enfouisse et reprenne le dessus sur des villes entières. Mais il faudrait plusieurs centaines de millénaire pour évacuer notre pollution.
Seul vestige de notre existence : L’espace, où des satellites, stations orbitales et autres objets spatiaux dériveraient dans le vide intersidéral pendant des milliers d’année.
Perceval Grain et Lucy Wryn sous la direction artistique de Spike Bruce, nous conte là, la déchéance de notre planète. A l’heure où l’humanité commence à prendre conscience des dangers que nous imposons à notre planète, ce film d’animation, lui, vous montreras comment la nature reprendra le dessus sur l’humanité.
(Librement inspiré de l’essai d’Alain Weisman : Homo Disparitus)
LE 29 AOUT 2009
1968 – Los Angeles
Brian, un jeune homme de 22 ans veille sur ces camarades. Ceux-ci ont décidé d’essayer le LSD, drogue du moment. Lui n’a rien pris, pour prévenir de réactions dangereuses des consommateurs si leur « voyage » tournait au « bad trip ».
La Grande pièce de l’appartement accueillait entres autres, Lucy, jeune fille de 20 ans. Celle-ci commençait à avoir des spasmes. Brian veillait plus particulièrement sur elle.
Lucy, jeune étudiante, avait décidé, elle aussi, d’essayer ce voyage, que plusieurs de ses idoles avait tenté. Mais tout ne se passa pas comme elle espérait. Pas de paysages multicolores. Pas de fleurs aux couleurs de l’arc en ciel ou autres délires psychédélique.
Son trip l’envoya dans un endroit bizarre. Devant ses yeux, comme un voile de tissus blanc, légèrement transparent. Au dessus de son regard, à travers se voile, elle voit le visage de son oncle se pencher sur elle.
Son oncle Vernon semblait plus jeune, avec une vingtaine d’année de moins. Elle pouvait entendre sa voix, comme s’il se trouvait dans la pièce. Il parlait à une femme qu’elle ne voyait pas, mais qui se trouvait dans la même pièce qu’eux. Peut-être sa tante Lydia, disparue mystérieusement peu de temps après sa naissance. D’après son oncle, elle était partie en voyage, et n’était jamais revenue. Ceux-ci se disputaient. Apparemment, Lydia refusait de divorcer, et cela rendait Vernon fou de rage. Le visage de son oncle se tournait de temps en temps vers la voix de la femme, et son ton se durcissait au fur et à mesure que la dispute évoluait.
Tout à coup, il sorti de son veston un revolver et le pointa vers la femme et tira trois fois. Lucy voulait crier, mais des babillements et des pleurs de bébé sortaient de sa bouche. Impossible de sortir le moindre mot.
Elle entendait son oncle parler à voix haute, maudissant sa femme, lui disant qu’il allait emmurer son cadavre dans la cave et que personne ne retrouvera son corps. Avant cela, il se dirigea vers Lucy, et la pris dans ses bras. Lucy s’aperçu qu’elle n’était qu’un bébé d’à peine quelques mois. Et Vernon redevint tout doux avec elle. Après l’avoir calmé, la remis dans son berceau, derrière ce rideau blanc.
Brian, qui surveillait toujours ses amis entendit des coups à la porte.
- Police !!! Ouvrez la porte !!!
Il s’exécuta. Apparemment, les voisins avaient appelé les forces de l’ordre, après certains cris des drogués. Il leur expliqua que lui-même n’avait rien pris pour prévenir d’éventuels dangers. Les jeunes furent emmenés à l’hôpital.
Interrogé ensuite par l’inspecteur Morgan, Lucy lui dit qu’elle avait peut-être assisté au meurtre de sa tante, alors qu’elle était bébé, et que le voyage sous LSD lui avait peut-être ramenés les souvenirs enfouis depuis 20 ans… C’est alors que l’enquête la plus extraordinaire de la police de Los Angeles commença…