Allez recap de l'été, enfin du mois d'aout.
MIDSOMMAR d'Ari Aster : Lui avec son 2e film continue d'explorer le coté obscur des humaisn après le tres sombre HEREDITE, voici le tres eclairé milieu de l'été. C'est tout aussi long, tout aussi lent, tout aussi veneneux puisqu'il distille un poison au compte goutte pour en ressortir en projo completement défoncé. Un trip hallcinogène des plus derangeant sous alcool et psychotropes. Un vrai film d'horreurs hors des sentiers battuts avec 2 scenes bien cradingues sans etre complaisant ni insistant, une scene de sexe bien relevée, rare dans le cinema americain, avec un faux happy end. Deplaisant car pas aimable, pervers, retords, a l'image de ce qu'il dénonce. Mais ça chut, ça fait parti du suspense ou tout se joue sur la derniere scene. Un realisateur ambitieux à suivre qui change la donne en la matiere horrifique. Pas facile d'accès car il faut etre tres observateur et patient. Ses 2 films se completent avec les memes thematiques mais realisé et fait de façon tres differente. J'attends son 3e film. (-++++)
FAST AND FURIOUS HOBBS ET MACHINTRUC : Une saga de merde, mais là j'avoue, je m'y suis franchement marré sans m'emmerder. Chouette décors bien utilisés, de l'action et de la SF s'y cotoient. C'est n'importe quoi, oui c'est vrai mais on s'n fout on est là pour se poiler devant le torse velu de Jason Statham, mon chouchou sauf dans les prods Europa Corp, mais parfaitement bidonnant. Pis pour une fois, ça va vite. Il etait temps. Ou ça pue l'ete le et la canicule. Mais des bagnoles qui decollent au bout d'un helico, ca me plait surtout le matin à 10h. (--+++)
CRAWL : Rigolo les Rocrocrodiles sadiques fait un frenchy qui s'y connait en la matiere de films d'horreur fait à l'ancienne et produit par Sam Raimi ou seuls les rats et les araignées et les crottes de crocos font pousser des cris d'horreur dans la salle. Les bestioles prehistoriques dechiquetant leur proie nous mettent en joie. Abba vi c'est l'été quoi. (--+++)
PARASITE de Bong joon Ho : est ce que je me suis trompé dans son nom ?
Un peu déçue par la palme d'or. SI le film est sophistiqué, Les acteurs sont tres bons, et le film bien sur la longueur, on est pris pendant près d'1h45, ça finit par pécher sur derniere demie-heure, le film ne tient pas sur la durée totale. Trop long, ça s'epuise, j'ai decroché jusqu'au final peu et pas tres crédible. Un peu dommage meme si c'est quand meme bien et a découvrir car à l'écran il y'a toujours quelque chose à voir. L'histoire moins. (--+++)
YESTERDAY de Danny Boyle : Un poil naif, certes, mais cette comédie fraiche fait franchement du bien sans etre idiote et plutot bien menée et par moment tres tres drole. Et la musique y est plutot bonne, et pourtant Les Beatles j'aime bien mais pas plus. Dans le film, les chansons, leurs meilleurs, donnent envie de se recoller les best of. Le principal y est et on en ressort le coeur leger. le baume de cet été (-++++)
LE GANGSTER, LE FLIC ET L ASSASSIN : Grosse deception et petard mouillé. Survendu. Dommage il y'a vait une idée mais tres mal exploitée. C'est vite chiant malheureusement. (----+)
ROUBAIX UNE LUMIERE : De Desplechin : Polar noir magistral et austere parfaitement joué, ecrit et dialogué. Une spirale infernale meme si on connait l'aboutissant. Le principal est de voir comment y arriver. Saisissant. J'adore ça. (+++++)
THALASSO de Nicloux : La comédie française de l'année. Cru sans etre vulgaire ni cynique. 2 monstres pour parler de corps qui vieillissent, humour morbide et mordant, accompagné d'une bande branquignoles tous plus allumés les uns que les autres et qui sont finalement sympathiques, dans le film le plus insensé et absurde de l'année. Je m'y suis franchement marrée comme une baleine qui pete au nez des cures de detox. Un regal (+++++)
ONCE UPON A TIME ON HOLLYWOOD : Merci Morcar de m'avoir précédée, je suis tres d'accord avec ce que vous avez dit dessus. J'ai juste un gros souci au demarrage du film, n'arrivant pas du tout à rentrer dedans. Pacino est calamiteux et je sentais le truc très mal barré sans savoir non plus ou ça allait nous embarquer. Bonnant, malant, je me suis dis, laisse tomber et laisse toi aller ma grosse, on verra et j'ai vu. D'un seul coup ça demarre, ça embarque sans nous lacher. Des scenes dementes avec une gamine hallucinante de justesse, une scene effroyable dans un ranch avec de bonnes grosses poufs et autres allumés ou le danger nous guette dans les moindres recoins, un Brad Bitt sur un toit, toi toi mon toi, en changeant une antenne,
Hin hinnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn un faire bander un Jean-Marie Le Pen decomposé,
et la fin avec la chienne qui elle est terrible aussi. Tarantino raconte une histoire de cinéma avec tendresse , amour, virulence, et aurait sans doute aimé que Rick Dalton existe pour changer le destin. Rick existe, il a fait 1 film POLICE FEDERAL LOS ANGELES fin des années 80. Longtemps après la fin du film. Le probleme est que le film est riche et difficile d'en parler en quelques lignes. La scene avec la caissiere du cinéma est folle aussi.
Poser devant l'affiche comme ça on saura qui vous etes...
(-++++)
APOCALYPSE NOW de Francis Ford Coppola : J'avais jamais vu. Maintenant c'est fait. Je m en suis pris plein la gueule pour pas un rond. Des scenes Impressionantes, ou la guerre du Viet-Nam est un pretexte pour exposer un film sur la folie des hommes tout en nous bombardant des images de guerre insensées aux odeurs de napalm. De la folie furieuse avec des airs de Wagner. Palme d'or en 1979. La c'est la 3e et normalement derniere et bonne version. Durée : 3h soit 20 minutes de moins que la précedente et 30 de plus que la toute 1ere. J'ai bien fait d'avoir attendu. On en ressort bien secoué aussi. Ils sont tous deglingués la dedans aussi. (+++++)
LES BARONNES : je vais faire vite. Je me suis cassée au bout d'1h20, je m'y suis fait chier donc envie de pipi donc sorti de la salle pour ne pas y retourner. C'est de la merde, c'est mal ecrit, mal joué, mal filmé, un encephalogramme plat. Au revoir. (-----)
KILL BILL : ca à 16 ans, ça se sent. L'excitation est passée et l effet de surprise aussi, c'est repetitif, des ralentis inutiles, c'est un peu bas de plafond aussi. Oui mais il y'a du talent. Une certaine virtuosité. Un choix de comediennes impeccables qui donnent corps aux personnages, surtout l'infernale Gogo (on voit que la boule en metal et en fait en plastique, en numerique ça se voit) et l'improbable groupe de rock chantant des trucs improbables. Pis c'est rigolo aussi des voir les points communs entre celui ci et son dernier film. (--+++)
Normalement le compte y est. Bonne nuit mes petits.
On se revoit bientot. Septembre promet d etre chargé en sorties ciné.
Ce qui fait 73 films depuis le 1er janvier et 6 films vu en commun avec sieur Nico
N'empeche que 18 films c'est un tres bon chiffre
pis c'est loin d'etre fini. 2019 est un excellent cru.
" If they're smart, they're queer. And if they're stupid, they're straight."
Edith Massey-FEMALE TROUBLE de John Waters.