La Grande Divine a écrit :SAMBA de Nacache et Toledano / MAGIC IN THE MOONLIGHT de Allen.
J'ai hâte de découvrir votre avis là-dessus, je n'ai aimé ni l'un ni l'autre.
Samba, tout d'abord, m'a marqué par la pauvreté d'écriture. TOUT est attendu. J'arrivai presque à compléter les phrases et réparties de chacun des personnages ... Intouchables était conventionnel mais surprenait davantage à ce niveau-là. De plus, ce mélo tout encrouté tente de dénoncer des clichés tout en se prenant totalement la gueule dedans. Les acteurs ne sont, eux, pas trop mauvais mais je n'ai jamais eu l'impression d'assister aux chroniques de gens réels.
2/5Woody Allen, tout le monde le dit, c'est de la réussite une fois sur deux (en gros) ; sur ses dix dernières réalisation, cinq sont réussies :
Match Point, Vicky Cristina Barcelona, Whatever Works, Midnight in Paris et Blue Jasmine. Cette dernière étant particulièrement réussie, tout semblait indiquer que le film suivant serait mineur. Et il l'est. L'enthousiasme de la presse au sujet de
Magic in the Moonlight m'étonne totalement. 1h40 de dialogues, même bien écrits, sans innovation, c'est très long. Les acteurs ne sont pas mauvais (Emma Stone est charmante, Colin Firth crédible en cynique) mais aucun ne parvient à faire s'élever cette histoire de croyances qui s'achève (quelle déception !) sur une morale des plus banales (
la magie existe-t-elle ? évidemment puisqu'il y a l'amour). Que c'est poussif. Un film pour grand-mère qui ne fera nullement date dans l'importante filmo allenienne.
2/5Pour le reste, j'ai vu :
Le Labyrinthe ; rien de neuf mais du divertissement réussi →
3,5/5White Bird ; j'aime beaucoup le peu que j'ai vu d'Araki.
Mysterious Skin est un chef d'oeuvre (eh oui),
The Doom Generation est un rod trip halluciné, un remarquable condensé des 90's,
Nowhere est un bad trip délirant. J'avais bien moins aimé
Kaboom, n'entrant cette fois pas totalement dans le délire. Du coup j'avais certaines attentes lorsque je suis entrée dans la salle. Attentes qui n'ont malheureusement pas été comblées. Shailene Woodley est délicieuse dans son rôle d'adolescente libérée. Les clichés du teen movie sont encore une fois joyeusement empruntés et moqués, mais c'est à peu près tout ce qui m'a marqué. Pour le reste, je n'ai pas aimé la construction du film, trouvant le twist final assez mal amené. Même l'atmosphère, pourtant grande réussite habituelle d'Araki, ne m'a pas captivé.
2,5/5Fury ; classique classique classique →
2/5La famille Bélier ; divertissant (type TF1) mais usant de grosses vulgarités faciles, de pathos balisé et servi par des acteurs décevants (l'originalité étant à préciser : Karin Viard et Francois Damiens incarnent deux parents sourds-muets). La jeune héroïne (fille du couple Viard-Damiens) est amateur est ça se voit. Les passages chantés sont emmerdants mais le running gag sur Sardou est efficace.
2/52001 - L'ODYSSÉE DE L'ESPACE : sorti dans le cadre d'UGC Culte, celui-là je ne voulais vraiment pas le manquer. J'avais déjà vu plusieurs fois ce film (toujours sur petit écran), et pourtant, à l'issue de la projection, demeure l'une de mes séances les plus intenses de l'année. Ou comment un film qui a près de 50 ans parvient encore à stupéfier, après de multiples visions. La salle était comble et le public était globalement très jeune.
5/5