par Baker Stoecklin » Ven Sep 05, 2014 15:00
Bon allez une fois n'est pas coutume, j'me lance dans une petite chronique perso concernant Lucy de M'sieur Besson :
Ma note : 2,5 / 5
Mon avis :
Besson a la manie de produire cet effet qui est d’agacer autant que d’être apprécié via ses projets cinématographiques. Bon ok, en visionnant Lucy, je partais d’emblée avec un gros a priori (depuis le cinquième élément autant dire que je ne crois plus en Besson et en Europa Corp.) mais bon, depuis tout ce temps, je souhaitais me rabibocher un tant soit peu, histoire de me dire que j’avais dû rater quelque chose … pas possible autrement.
Alors je suis allé voir Lucy, film dont j’entends parler en bien comme en mal, afin de me faire ma propre opinion et pour tout avouer, en y allant le cœur plein d’espoir, j’avais envie de voir ce sujet qui me parlait, m’intéressait même. Avec un casting luxueux en plus (Morgan Freeman excusez-moi du peu …).
Après la séance d’une durée d’1h28 … les moyens sont là c’est indéniable et Luc Besson se fait plaisir il n’y a pas photo avec ce film mais merde … il manque un je-ne-sais-quoi qui aurait pu faire de ce projet un truc vraiment démentiel en y mettant un peu plus de formes (quoique celles de Scarlett Johansson sont franchement pas mal huh huh) mais bref j’ai tout de même appris une chose que j’avais vraiment occulté avec Luc Besson : ce mec est en fait quelqu’un qui ne se prend pas au sérieux et ses films s’en ressentent. Pour moi, il me l’effet d’un « élève » à l’école capable « mais peut mieux faire », tellement mieux.
Le vraiment bien côtoie parfois le porte nawak (cette discussion niaise sur le portable entre Lucy et sa mère entre autre …), les clichés aussi (asiatiques = méchants) … Bref, au-delà de tout cela, je ne me suis pas ennuyé une seconde (et c’est cela le pire) c’est divertissant mais définitivement, les préjugés sont durs et il est difficile de se dire que Besson avait vraiment en main un projet qui aurait cassé la baraque (cela dit le film fonctionne très bien dans les salles actuellement) mais il y a une grosse part de déception. Les tics filmographiques Bessonniens sont là, et plaire au plus grand nombre en américanisant ses films ne veut pas forcément dire reprendre les mêmes pratiques. C’est dommage.