Séances de ratrapage à la maison

[Jérémie Walken]

Pain & Gain : On frôle l'excellence ici, en tout cas de mon point de vue. Une histoire complètement loufoque de prise d'otage qui tourne très mal, avec des personnages plus musclés qu'intelligents, qui ne cessent d'empirer la situation à chaque décision qu'ils prennent. J'adore ce genre de film ou tout va de travers à une vitesse hallucinante. Malgré l'horreur de la situation, le ton n'est jamais dramatique, l'humour noir prenant le dessus avec brio. C'est vraiment très bien fait, jamais ennuyant. Les acteurs sont aussi très bons, Dwayne Johnson s'illustre dans ce genre de rôle bien plus que dans les Fast & Furious. C'est presque difficile de croire que Michael Bay a pu réaliser ça après avoir bossé toutes ces années sur les immondes Transformers. Je suis heureux toutefois de voir que le type n'a pas perdu son potentiel. Espérons qu'il retentera ce genre d'expérience plus souvent.

Thor - The Dark World : Et bien, quelle déception. J'ai l'impression que Marvel a bâclé le film vite fait histoire de respecter un agenda bien défini. C'est sans doute le cas. Dommage en tout cas de n'offrir rien de mieux comme scénario avec une telle brochette d'acteurs talentueux. Le vilain est vraiment nul, une minute après sa mort je ne me souvenais déjà plus de son nom. D'ailleurs je me souviens même plus s'il meurt finalement. Aucun intérêt. Je trouvais les scènes comiques de Kat Dennings plus intéressantes à suivre que la bataille Thor/Villain à la fin du film. Reste Loki qui sauve un peu le film même s'il est finalement peu présent. J'ai au moins adoré voir Zachary Levi dans le rôle d'un asgardien. D'un autre côté je ne comprends pas qu'on puisse embaucher Ray Stevenson pour jouer une coquille vide sans ligne de dialogue... Bref, j'ai trouvé ce film très inférieur au premier volet des aventures de Thor. Un divertissement un peu trop vide de contenu à mon goût.

The Ender's Game : Euh, pas trop compris à quoi j'ai assisté. J'en avais rien à foutre de ce gamin qui cherche à devenir Commandant de je ne sais quoi pour éliminer une menace extraterrestre dont je n'ai pas compris le fonctionnement. Le film se termine cinq minutes après le moment où je me suis dit que ça commençait enfin. Globalement ça manque d'ambition, l'univers n'est pas bien présenté, les acteurs sont moyens (c'est toujours le cas avec des gamins...), l'histoire n'a pas beaucoup d'intérêt et les personnages n'ont rien de vraiment attachant. Heureusement que je n'avais pas d'attente, j'aurais été déçu.

[Morcar]

Pain & Gain : On frôle l'excellence ici, en tout cas de mon point de vue.

Vivien était d'un avis assez proche à ce propos. Ca donne sérieusement envie de voir ce film !

Espérons qu'il retentera ce genre d'expérience plus souvent.

Ca faisait un moment qu'il voulait faire ce film, je crois. Mais sans doute que les studios y allaient à reculons, et préféraient lui filer de quoi faire les Transformers justement. Il en est au 4è (qui devrait être le dernier selon ses dires, mais il disait déjà ça du 3...), mais si ce Pain & Gain est si bon, et s'il a fonctionné au cinéma, peut-être arrivera-t-il plus facilement à refaire ce genre de film.

les acteurs sont moyens (c'est toujours le cas avec des gamins...)

Tu exagères ! Ils sont rares, mais certains offrent parfois d'excellentes performances. Le problème c'est que c'est sans doute plus difficiles de trouver des bons rôles pour des enfants au cinéma, donc très souvent ils enchaînent avec des films plutôt moyen, puis disparaissent des esprits et des écrans.

[Vivien Guards]

Faut lire le Cycle d'Ender au lieu de voir le film. Le livre est un indispensable de la SF, d'une intelligence et d'une puissance rare.

[Jérémie Walken]

Faut lire le Cycle d'Ender au lieu de voir le film. Le livre est un indispensable de la SF, d'une intelligence et d'une puissance rare.

Je ne savais pas que c'était une adaptation ! Je comprends mieux pourquoi le film est fait ainsi dans ce cas.

Je constate qu'Orson Scott Card est sur ma liste de lecture depuis plusieurs années déjà. Un jour, je lierai certainement ce cycle (vivement la retraite! )

[Vivien Guards]

Dire qu'ils ont transformé ça en un sous-Harry Potter sous-Star Wars, c'est bien triste.
Malgré ses opinions, OSC reste un grand écrivain.

[PITBULL]

Aïe aïe aïe caramba !
Sergio Leone bien sûr !

Tu voulais sans doute dire que Leone et Morricone n'allaient pas l'un sans l'autre ! Et tu n'aurais sans doute pas tort...

Ils étaient d'anciens camarades de classe ainsi que des amis.
D'ailleurs Sergio Leone disait à propos de Ennio Morricone qu'il été son scénariste car les compositions de ce dernier l'inspiré.

[Vivien Guards]

Certaines des meilleurs BO de Morricone ont été fait sans Leone (The Thing ou The Mission par exemple).

[Corbeau]

Certaines des meilleurs BO de Morricone ont été fait sans Leone (The Thing ou The Mission par exemple).

Oui bien sûr, il y a aussi le célèbre film de Belmondo (je ne sais plus lequel) où le chien courre dans les champs après sa pâté...
Comment ça je mélange ?

Mais tout de même, quand on pense "Leone", on pense "Morricone" .

[Vivien Guards]

Et Spielberg/Williams, Burton/Elfman, Miyazaki/Hisaishi... C'est pas pour ça que Williams, Elfman et Hisaishi ont rien fait d'autre ! Au contraire.

[Gérard Cousin]

D'ailleurs Sergio Leone disait à propos de Ennio Morricone qu'il été son scénariste car les compositions de ce dernier l'inspiré.

J'aurais plutot dit que c'est Akira Kurosawa qui à "inspiré" à Leone Pour Une Poignée de Dollars...
Vous savez le plagiat éhonté de Yojimbo de Kurosawa!

Oui bien sûr, il y a aussi le célèbre film de Belmondo (je ne sais plus lequel) où le chien courre dans les champs après sa pâté...
Comment ça je mélange ?

C'est la musique du film Le Professionel!

Un très bon thème pour un très bon film de George Lautner!

Certaines des meilleurs BO de Morricone ont été fait sans Leone (The Thing ou The Mission par exemple).

Comme je l'ai expliquer il y a longtemps ici, le Morricone "urbain" (type La Rançon de la peur/Peur sur la Ville/Le Casse/Un Uomo da Rispettare/L’Ultimo Treno Della Notte/Citta Violenta) est plus intéréssant que le Morricone "western"!




Ces BO pour Argento sont aussi excellentes et plus "intéréssantes" que ces compos "westerns"!

Mais la "force" de Morricone, c'est suligné musicalement l'action à l'écran de manière "parfaite"!
Avec Leone, cela fonctionné bien mais avec Sergio Corbucci cela fonctionner aussi bien sur Le Grand Silence ou Le Mercenaire!

Le Mercenaire, c'est de la merde en barre mais cette séquence "sauve" tout le film!
En partie à cause de la parfaite unité entre réalisation et musique!

Par contre, il y a des BO signées Ennio Morricone et qui ne ressemble à rien et semble "alimentaire"...
C'est exactement ça!
Et dans ces cas-là, Morricone a signer un thème vite-fait et laisser faire le reste par son disciple Bruno Nicolai!

Autre chose, l'exemple Un Génie, Deux Associés, Une Cloche où tu sens bien que Morricone a voulu faire plaisir à son pote Leone (producteur du film!) en lui signant la BO sans avoir d'idées et remixant ce qu'il à pu faire sur Mon Nom est Personne...
C'est chouette comme musique mais ça reste pas dans les mémoires!


Mais bon de toute façon, le film fait de la peine et est vraiment "merdique" et lui non plus ne reste pas dans les mémoires!
Un avis plus "étoffé" ici!

[Jérémie Walken]

J'aurais plutot dit que c'est Akira Kurosawa qui à "inspiré" à Leone Pour Une Poignée de Dollars...
Vous savez le plagiat éhonté de Yojimbo de Kurosawa!

Tiens, ça me fait penser que je n'ai toujours pas réussi à mettre la main sur une copie de "Last Man Standing" de Walter Hill, remake officiel de l'excellent Yojimbo. Ce n'est pas très glorieux mais y'a mon pote Walken dedans avec l'ami Bruce Willis !

Sinon, t'es vilain Gérard de balancer "L'Arena" sur le forum. Chaque fois que je revois cette scène, avec cette formidable musique, l'envie me prend de mater à nouveau la filmographie western des trois Sergio.
Une démarche longue et crépusculaire...

[Morcar]

Comme je l'ai expliquer il y a longtemps ici, le Morricone "urbain" (type La Rançon de la peur/Peur sur la Ville/Le Casse/Un Uomo da Rispettare/L’Ultimo Treno Della Notte/Citta Violenta) est plus intéréssant que le Morricone "western"!

Je viens d'écouter les BO que tu as citées, et je trouve qu'elles font très kitch, alors que ses BOs de Western n'ont pas pris une ride.

[PITBULL]

Dans cette superbe scène de "Le Mercenaire", c'est bien Mario Girotti ?
J'adore cet acteur et ses duos avec Carlo Pedersoli sont juste énorme !!!

[Gérard Cousin]

Dans cette superbe scène de "Le Mercenaire", c'est bien Mario Girotti ?

Non, ce n'est pas Terence Hill mais Franco Nero!
Mais tu n'a pas tout à fait tort sur un point: Terence Hill a débuter dans des westerns uniquement grace à sa vague ressemblance avec Franco Nero, qui était devenu une "star" suite au succès de Django!
Il y aura le même phénomène quelques années plus tard avec Maurizio Merli qui fut embauché pour des Poliziotteschi uniquement sur sa "ressemblance" vague avec Nero (qui avait eu quelques succès dans ce genre, notamment dans des polars réalisé par Enzo G. Castellari, futur réa du chef-d'oeuvre western Keoma et de Inglorious Bastards!)

Je viens d'écouter les BO que tu as citées, et je trouve qu'elles font très kitch, alors que ses BOs de Western n'ont pas pris une ride.

Le Morriconne "urbain" était par essence attaché à une époque (les années 60/70) car à l'écran, c'était des films "contemporains"! D'où ce que tu qualifie de "kitch"!
Mais compare ces "thèmes" que tu qualifie de "kitch" à ceux par exemple, de Dans La Ligne de Mire, Frantic ou Lolita (le remake pourrave!), tu va voir que Morricone n'a jamais réussit à "s'adapter" à l'urbain plus "moderne" et n'a fait que de la soupe malheureusement...

Morricone et ses thèmes (y comprit westerns) sont ancré dans une époque passé capable certe de fulgurance (The Mission qui est quasiment une symphonie!^^) mais pour le reste, son "style" et son approche sont du passé...
Faut replacer dans le contexte!
C'est comme Goblin: Génial mais marqué par l'époque!

[PITBULL]

Ah ok !
Je n'avais pas du tout reconnu Nero