Séances de ratrapage à la maison

[Léa Risson]

Je te l'avais dit.

[Vivien Guards]

Enfin en même temps, en cette année 2011 je n'ai jusqu'ici pas encore vu un film qui m'ait marqué. D'ailleurs si vous aviez des conseils de films intéressants à venir...

En fait, les genre de films que j'aime ?
Science-fiction
Animation
BONNE comédie ou comédie alors ultra débilisante (genre "La folle histoire de l'espace")
Films mêlant généralement de la psychologie
Si possible des personnages qui ont vraiment quelque chose et pas juste là pour dire qu'ils existent.
Fantastique (presque tous les types de films fantastiques me plaisent)
Parfois des films d'actions... aventure. J'irais sûrement pas jusqu'à du Steven Seagal haha.
Et oui tu t'en doutes... des films basés sur des faits historiques. (Parce que "film historique" j'trouve ça incorrect) Dans le genre... Stalingrad, GoodBye Lenin (rien d'historique mais j'le place là dedans quand même), Le dernier samouraï, l'homme au masque de fer, etc.

Apparemment tu n'aimes ni western, ni guerre, ni horreur... Pour 2011, dans les genres que tu aimes, d'après moi:
Pour S-F, je ne pourrais que te conseiller Super 8, rétro et tout, nostalgique, après il faut adhérer à Spielberg. Mais sinon, je pense Rise of the Planet of Apes, la meilleure adaptation du roman de Boule depuis... la première de Schaffner. Stressante, impressionnante, et la scène du "Non" est excellente. On entendait les mouches voler dans la salle. Sinon, The Prodigies, adaptation du roman culte. Autant dire que c'est largement différent, mais c'est viscérale et violent, rarement vu un film français avec des couilles pareil. Bluffant, mais il faut adhérer au style très jeu-vidéo. A la rigueur, peut-être Limitless, avec un Bradley Cooper en grande forme qui arrive à effacer le rôle qu'a De Niro (c'est pas rien), mais ça reste trop banal, ou encore Tron Legacy même si le côté blockbuster déçoit un peu, visuellement et musicalement... c'est une claque et rien d'autre.
Animation, j'ai été plutôt été surpris par Cars 2, que j'ai trouvé supérieur au un. C'est très niai, c'est même médiocre pour Pixar, mais la scène d'action finale (la course poursuite en plein Londres) est jouissive à souhait. The Prodigies aussi, voir plus haut, même si Disney produirait pas ce genre de film. Rien d'autre ne m'a marqué.
Comédie, Minuit à Paris est superbe, l'un des meilleur Allen depuis un bout de temps, et Owen Wilson est génial (sans oublier Adrien Brody, mais son rôle est rapide), et à la rigueur Le Complexe du Castor (Mel Gibson pourrait prétendre à un Oscar), ainsi que Bon à Tirer (c'est la comédie US basique... mais c'est quand même les frères Farrely! Dumb et Dumber c'est eux, et c'est génial).
Fantastique, bon y a Harry Potter, mais j'ai beaucoup aimé X-Men - First Class et Detective Dee aussi.
Et enfin historique, j'ai sur-adoré L'Aigle de la Neuvième Légion, qui derrière ses allures de nouveau Centurion se révèle magnifiquement visuellement (superbes décors) et magnifiquement interprété. Il y a aussi Le Sang des Templiers, film anglais qui s'en sort très très bien.

2011 me plait bien pour l'instant, personnellement (:

[Nanoyo]

Y'a des trucs intéressants dans ce que tu me proposes.

"L'aigle de la neuvième légion" qui m'intéresse particulièrement ainsi que "Le sang des templiers"

Deux films qui ne sont même pas passés dans mon cinéma...


Je commence à croire que si j'ai pas aimé le ciné de 2011 c'est pas à cause des films sortis mais plutôt de la sélection faite par mon cinéma. Saloperie d'influence masquée de l'évêché de Tournai.

[Vivien Guards]

A vrai dire, Le Sang des Templiers n'est pas resté longtemps à l'affiche nul part, vu le succès moindre en France, et pourtant y a un sacré casting (Purefoy, Giamatti, la sœur de Rooney Mara, Brian Cox...), et je m'attendais à pas grand chose, et j'ai été vraiment surpris. C'est le premier film parlant d'un siège médiéval que je regarde, et c'est super bien fait. De la violence à la Black Death, de la mise en scène glauque très anglaise, de supers acteurs et une BO du feu de dieu.
L'Aigle de la Neuvième Légion ça a été surtout été un coup de coeur, parce que j'ai vu un certain nombre de personne qui n'avaient pas réellement aimé. Mais c'est quand même Kevin McDonald (génie du documentaire, auteur aussi du Dernier Roi d’Écosse) à la barre.

La plupart des grosses surprises cinéma que j'ai d'habitude c'est bien après leur sortie en salle, donc rien d'étonnant. Des fois tu te rends compte qu'une année n'était pas si horrible (ou bonne) que ça avec le temps en comparaison avec les autres. Je considérai par exemple 2009 comme une superbe année avec Inglourious Basterds, District 9 et autres, et finalement, avec le temps, j'en garde un souvenir de plus en plus périssable.

[gregoire01]

Vu un moment, mais j'avais envie d'en parler


Le Grand Silence - Sergio Corbucci - 1968



Ce film m'a tué... 2 fois. Une première fois parce que lorsque que j'avais lancé mon personnage de l'étrangère sur Gérardmerveille, je pensait avoir une idée originale avec mon cowboy muet. Ben non Corbucci a eu l'idée bien avant, ça fout toujours un coup au moral et a l'égo ce genre de situation.

Mais ce film m'a également tué parce que c'est un putain de bon western. En fait Corbucci va à l'encontre des codes du western habituel. Que ce soit par ses décors (les montagne enneigé de l'Utah), ses personnages (au final le héros est quasi au second plan, presque transparent) ou la musique de Morricone complétement mélancolique.
Mais c'est surtout son absence de complaisance. Vous trouviez Django sombre et a tendance nihiliste, attendez de voir le Grand Silence.
C'est vraiment un western que je conseil de voir au moins une fois.

[Vivien Guards]

Moi c'est surtout la fin ***************SPOILLLLLLLLLLEEEEEEEEEEEEEEEEERRRRRRRRR******************Où le héros meurt************ qui m'avait marqué dans le Grand Silence. Et rien que pour ça, il faut le voir, parce que c'est unique dans les western.

[Gérard Cousin]

Le Grand Silence est un p*tain de chef d'oeuvre! C'est l'un des trois chef-d'oeuvre de Sergio Corbucci (l'un de mes réas préférais! )
Le western "all'Italia" doit à mon avis plus à Corbucci qu'a Leone: Sin on compare la trilogie des Dollars par exemple (qui est excellente, c'est pas ce que je remets en cause!) avec Django, Navajo Joe, Le Spécialiste ou Le Grand Silence, ce qui ressort des films de Corbucci c'est une approche plus "baroque" voire "gothique" que celle de Leone, plus lisse, moins "folle"...
C'est cette folie qui fait la différence pour moi, les films de Corbucci s'apparrentant bien souvent à des drames antiques se déroulant au far-west!

Et qu'est-ce qu'ils prennent dans la gueule les héros de Corbucci! (Django se fait bousillés les mains, Silence à la gorge dans un sale état et... Les mains, la tête aussi à la fin! , Navajo Joe finit dans un triste état, Johnny Hallyday dans Le Spécialiste creverait certainement si le film durait cinq minutes de plus, et dans Le Justicier du Minnesota son héros deviendra même aveugle! )

Bon Sergio Corbucci, c'est aussi Salut L'Ami, Adieu Le Trésor/Pair & Impair avec Bud Spencer et Terence Hill...
Mais c'est une autre histoire!

Le Grand Silence, c'est du 18 sur 20 pour moi! Par son ambiance "glaciale" et sombre, pour l'interprétation de Kinski (très bon!), pour des idées reprises encore aujourdhui (le Mauser dans Red Dead Redemption vient de là!) et pour sa fin, "fin originale" que je n'ai jamais retrouvé dans aucun film! (quand on la jamais vu, on y croit jusqu'au bout... Et non! )

[gregoire01]

Je n'aurais pas dit mieux (par contre tru spoil un peu), Il est dans mon top des western et m'a fait (avec Kéoma) voir le genre sous un nouvel. la force de Cobucci est de vouloir se différencier de son compère Léone et des autres Western Spaghetti. C'est ce qui donne des film totalement a part mais vraiment réussit et intriguant. En fait le seul défaut de Corbucci (de son aveu même) et de ne pas être aussi perfectionniste que Léone. Mais ça s'oublie vite devant la qualité des films.

T'as pas cité Compañeros, j'aimerais bien savoir ce qu'il vaut. Apparement c'est lui qui aurait lancé la mode des Western Zappatiste (2 ans avant il était une fois la révolution).

Le western "all'Italia" doit à mon avis plus à Corbucci qu'a Leone:

Pour moi le Western italien peut se résumé aux 3 sergio : Léone, Corbucci et Solima

[Gérard Cousin]

T'as pas cité Compañeros, j'aimerais bien savoir ce qu'il vaut. Apparement c'est lui qui aurait lancé la mode des Western Zappatiste (2 ans avant il était une fois la révolution).

Sergio Corbucci était un grand réa qui petit à petit s'est désintéréssé du cinéma "sérieux" pour la comédie!
En 1968, Corbucci sort Le Mercenaire avec Franco Nero et Tony Musante, produit par Alberto Grimaldi (producteur des westerns de Leone).
Et le résultat est moyen, oscillant entre le "vrai" film de revolution contestataire et la comédie... (je crois en plus que ça ne c'est pas bien passer entre Grimaldi et Corbucci sur ce film...)

Vamos A Matar Compañeros est une sorte de "remake" du Mercenaire mais infiniment plus réussit! Si Franco Nero "rempile", incarnant un Suédois traffiquant d'arme et non plus un polonais mercenaire, on retrouve Jack Palance aussi, c'est surtout le "show" Tomas Milian, extraordinaire acteur Cubain sociétaire des films des frères Corbucci! (j'ai calculé que Milian a du faire plus de quinze films avec Sergio et Bruno Corbucci! )
Infiniment plus doué que Tony Musante, le personnage de Vasco qu'il incarne est beaucoup plus attachant et si le film oscille entre comédie et vrai film de révolution, on sent que Corbucci était plus libre que dans Le Mercenaire et l'on retrouve son "style" et des clins d'oeils à ses propres films! (Nero qui se jette sur une mitrailleuse "Django Style" sur l'armée Mexicaine ou la fin qui réussit le prodige d'être un happy end en sursis...)
Le seul point où Compañeros est inférieur au Mercenaire, c'est la musique! Si Ennio Morricone a signé les deux BO, il faut reconnaitre que le thème du Mercenaire est infiniment plus réussit!

J'adore Compañeros et depuis que j'ai le dvd (ça fait quatre-cinq ans), j'ai du le visioner plus d'une dizaine de fois tant j'aime ce film, bien meilleur que Il Etait Une Fois La Revolution... (mais bon le film de Leone cumulé tant de problème que ceci explique cela: Leone ne devait être que producteur, Sam Peckinpah qui devait réalisé refusa, Rod Steiger qui ne comprenait rien à son personnage et se prenait la tête avec Leone, Klaus Kinski pour des raisons de planning a du renoncer à incarner le Colonel Reza, des ennuis entre la MGM et Leone... Bref, difficile de faire un "bon" film dans ces conditions! )
Néamoins, ce n'est pas un western de la qualité de Django, Le Grand Silence ou Navajo Joe!
Un film intéréssant c'est Le Spécialiste avec Johnny Hallyday!

Pour moi le Western italien peut se résumé aux 3 sergio : Léone, Corbucci et Solima

Totalement d'accord!
Sollima a réussit deux chef d'oeuvre (Le Dernier Face à Face/Colorado) et un bon film (Corri Uomo Corri) en seulements 3 westerns! (tous avec Tomas Milian!)

Sinon chez Sergio Corbucci, je conseille aussi Le Blanc, Le Jaune et Le Noir, comédie western très sympathique et réussie, sorte de version mongoloïde de Soleil Rouge (western de Terence Young avec Bronson, Alain Delon et Toshiro Mifune) avec en tête d'affiche Giuliano Gemma, Eli Walach et Tomas Milian!

[Vivien Guards]

Dans les western, même si Corbucci et Leone sont des dieux, il ne faut surtout pas oublier La Horde Sauvage (mythique, superbe), à la rigueur Impitoyable (je ne suis pas fan mais reste un classique), Danse avec les Loups et Open Range (Costner s'en sort plus que bien, plus pour Danse avec les loups par contre, Open Range est plus classique) et surtout le superbe et déstabilisant Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford, qui réinvente le western, si bien que c'est difficile de le classer parmi eux parce qu'il est unique en son genre, développant l'ouest sauvage sous un air poétique et vaste, et surtout, un combat final qui se limite à un coup dans le dos, et c'est pour moi le meilleur western depuis la Horde Sauvage xD

[Gérard Cousin]

Dans les western, même si Corbucci et Leone sont des dieux, il ne faut surtout pas oublier La Horde Sauvage (mythique, superbe), à la rigueur Impitoyable (je ne suis pas fan mais reste un classique), Danse avec les Loups et Open Range (Costner s'en sort plus que bien, plus pour Danse avec les loups par contre, Open Range est plus classique) et surtout le superbe et déstabilisant Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford, qui réinvente le western, si bien que c'est difficile de le classer parmi eux parce qu'il est unique en son genre, développant l'ouest sauvage sous un air poétique et vaste, et surtout, un combat final qui se limite à un coup dans le dos, et c'est pour moi le meilleur western depuis la Horde Sauvage xD

Peckinpah est le meilleure réalisateur de western US!
La Horde Sauvage est extraordinaire tout comme Pat Garrett & Billy The Kid (transcender en plus par la musique de Bob Dylan!)

J'aime l'approche de Peckhinpah par son coté "fin de l'ouest", avec le monde moderne qui arrive (les pistoleros qui découvrent la voiture dans La Horde Sauvage est très parlant!).
Une thématique qui revient souvent chez le réalisateur: Le très bon Junior Bonner avec Steve McQueen, ou l'histoire d'un cow-boy de rodéo vivant dans le passé alors que le monde moderne (les années 70) l'entoure...

Par contre, je ne suis pas d'accord avec toi sur Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford: Malhonnete historiquement (Jesse James n'est pas montrer sous son "vrai" jour mais dans une vision mythologique tronqué!), c'est l'archétype de la réhabilitation des salopards de l'Ouest! (James était un dangereux criminel doublé d'un raciste considérant comme "normal" les exactions de certains Sudistes bien après la guerre civile sous prétexte de rétributions pour ce que le Sud avait subit! Lui-même se considéré à tord comme un "résistant" alors qu'il n'était qu'un criminel fou et excéssivement dangereux, choses qui sont absente de ce film, là où Peckhinpah n'hésité pas à montrer Billy The Kid sous un jour tout sauf glorieux: Avant d'être une légende, c'est une ordure sans honneur...)

Mais l'Amérique s'est spécialisé là-dedans au travers de ces westerns et c'est dommage: Le Général Custer n'est plus un boucher mais un courageux soldat, Buffalo Bill n'a pas aider au génocide indiens, il a empeché de dangereux "sauvages" de bouffer...

Parmis les légendes de l'Ouest traité de manière plus intéréssante, on trouve Wyatt Earp et son pote Doc Holiday dans Tombstone par exemple (moins dans Reglement de Compte à OK Corral mais c'est plus vieux...)

Danse avec Les Loups est un excellent western donnant toute sa place aux natifs et surtout montrant comment l'homme blanc l'a traité!

[gregoire01]

Peckinpah est le meilleure réalisateur de western US!

Et il a aussi fait un excellent film de guerre : Croix de Fer

Par contre, je ne suis pas d'accord avec toi sur Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford: Malhonnete historiquement (Jesse James n'est pas montrer sous son "vrai" jour mais dans une vision mythologique tronqué!), c'est l'archétype de la réhabilitation des salopards de l'Ouest! (James était un dangereux criminel doublé d'un raciste considérant comme "normal" les exactions de certains Sudistes bien après la guerre civile sous prétexte de rétributions pour ce que le Sud avait subit! Lui-même se considéré à tord comme un "résistant" alors qu'il n'était qu'un criminel fou et excessivement dangereux, choses qui sont absente de ce film, là où Peckhinpah n'hésité pas à montrer Billy The Kid sous un jour tout sauf glorieux: Avant d'être une légende, c'est une ordure sans honneur...)

Mais l'Amérique s'est spécialisé là-dedans au travers de ces westerns et c'est dommage: Le Général Custer n'est plus un boucher mais un courageux soldat, Buffalo Bill n'a pas aider au génocide indiens, il a empeché de dangereux "sauvages" de bouffer...

En fait ces mystification on commencé bien avant l'arrivé du cinéma, via notement un auteur new yorkais dont j'ai oublié le noms qui se mit en tête d'écrire l'histoire de grand noms de l'ouest, sans jamais se renseigner ou vérifier ses infos. D'ailleurs on retrouve ce personnage dans un épisode des "nouvelle aventures de Lucky Luke" ou Billy le Kid fini par lui casser la gueule (faut dire que Billy n'apréciait pas qu'on le prenne pour un gentil garçon ^^).
D'ailleurs parlant de Lucky Luke, Goscinny a écrit la BD Jesse James pour ce moquer justement de ce mythe fait autour de ce criminel. Goscinny ne comprenez pas, a juste titre, qu'on ai put porté au nue cette "crapule de la pire espèce", du coup il s'est amusé à mélanger la fiction et la réalité ("Je donne au riche pour donner au pauvre, ça tombe bien puisque je suis moi même pauvre")


Pour Custer c'est encore plus simple. Il serait pas mort ou n'aurait pas combattu a little big horn, tout le monde l'aurait oublié. (soit dit en passant il y a encore débat historiquement sur son staut de boucher ou non)

[Vivien Guards]

Personnellement, bien que je comprenne qu'on puisse ne pas aimer L'assassinat..., ce que j'ai trouvé réussi malgré les transgressions historiques, en plus du "western poétique", c'est surtout la réhabilitation, plus que celle de Jesse James, de Robert Ford, qui a toujours été critiqué comme un salopard pour avoir tué le gangster symbole de la classe moyenne. D'ailleurs, le film retranscrit parfaitement ça: il s'attendait à être accueilli en héros, mais s'est finalement fait butter dix ans plus tard dans son pub. C'est clair que Jesse James devait être bien pire que ça en réalité (il n'est quand même pas un ange dans le film), mais je trouve que ça entre coalition avec l'atmosphère du film. Et il ne faut pas oublier la performance hors du commun de Casey Affleck, qui méritait, même si on aime pas le film, peut-être deux fois plus l'Oscar que Javier Bardem dans No Country for old men dont je n'ai jamais compris le succès...

Et sinon, dans les John Wayne, ne pas oublier Rio Bravo. On pourrait citer L'homme aux colts d'or et L'homme qui n'a pas d'étoile. Dans le genre loufoque spaghetti, Mon Nom est Personne, qui est quand même culte. De John Ford, j'aime beaucoup L'homme qui tua Liberty Valance. Il y a aussi Little Big Man, La Porte du Paradis, Wyatt Earp, Maverick, La Conquête de l'Ouest et il paraîtrait que Blackthorn qui sorti le 31 août est excellent lui aussi.

[Morcar]

Vu hier soir Rien à déclarer, comédie de Danny Boon dans le même genre d'humour que "Bienvenue chez les ch'tis" évidemment, mais plus réussi, je trouve. Ca reste dans la même veine, à savoir de l'humour franchouillard et gentil, avec une petite histoire d'amour (Dany Boon en grand séducteur encore... ). Un bon film pour TF1, quoi

Et vu aussi Comme les cinq doigts de la main, d'Alexandre Acardie. Un thriller dans lequel cinq frangins juifs se retrouvent embarqué dans une affaire à cause de l'un d'eux qui a mal tourné. L'ambiance est bien fichue, la réalisation aussi, et le scénario bien écrit. Les acteurs sont bons également. Un très bon film français, bien que les 5 dernières minutes soient à jeter à la poubelle (le petit épilogue inutile et larmoyant qui en fait trop, et qui est de trop).

Dis-toi que mon avis est celui d'un "gamer" qui n'y a vu qu'un appat surfant sur la geektitude avec des paires de nichons sous format boing-effect façon japanimation.

Ca doit bien être ça, car les avis enjoués que j'ai entendu à propos du film parlent de la même chose que toi, mais en tant qu'éléments appréciés.

[Gérard Cousin]

Et vu aussi Comme les cinq doigts de la main, d'Alexandre Acardie. Un thriller dans lequel cinq frangins juifs se retrouvent embarqué dans une affaire à cause de l'un d'eux qui a mal tourné. L'ambiance est bien fichue, la réalisation aussi, et le scénario bien écrit. Les acteurs sont bons également. Un très bon film français, bien que les 5 dernières minutes soient à jeter à la poubelle (le petit épilogue inutile et larmoyant qui en fait trop, et qui est de trop).

J'aime beaucoup les films d'Arcady en général et celui-là ne m'a pas déçu! Néamoins, je suis d'accord avec toi pour la fin!

Et sinon, dans les John Wayne, ne pas oublier Rio Bravo.

Pour moi, le meilleur western avec John Wayne c'est Le Dernier des Géants, une intéréssante mise en abyme comptant l'histoire d'un vieux pistolero ronger par la maladie dans un monde qui n'est plus le sien...
Mise en abimes car c'est une vielle star des western qui l'inperprete, malade comme son personnage et qui était considéré comme un "has-been" malgres sa carrière passé (qui a faillit jouer avec les Charlots, c'est dire si y'avait déchéance! ), dans un monde du cinéma qu'il ne comprenait plus...
Le Duke est très bon dans ce film et interprete son personnage avec une grande justesse! (bien mieux que dans True Grit pour lequel il a eu un Oscar non-mérité! )

Pour Custer c'est encore plus simple. Il serait pas mort ou n'aurait pas combattu a little big horn, tout le monde l'aurait oublié. (soit dit en passant il y a encore débat historiquement sur son staut de boucher ou non)

Y'a pas de doute sur le fait qu'il était un boucher! (La sauvagerie de Custer et de ses hommes sur les Sudistes durant la guerre civile éclair quand même un peu les gens sur le gars que c'était... Quand on fait ça sur des gens que l'on consièdèrent "humain mais inférieur", faut bien se dire que sur des "trucs" qui ne valent même pas des animaux comme les Indiens, ça va faire mal!)
Mais surtout, le doute existe car depuis le début du cinéma (le premier film sur Custer date de 1909!), Custer est devenu une véritable figure positive de l'Ouest, servant à la propagande de l'Amérique triomphante sur le reste du monde, des "sauvages"... (Voir le "traitement" que l'Amérique à appliquer à la guerre du Vietnam, un conflit si bien "representer" au cinéma que peu d'Américains pensent que ce fut une défaite pour leur pays! Fort comme méthode, non? )
La Charge Fantastique est l'un des meilleurs exemples: Custer (incarné par Errol Flynn) est montrer comme un humaniste, un homme héroique contre les "méchants-sudistes-pas-beaux", généreux mais ferme avec les "sauvages" (mais comme se sont des "sauvages", ils comprennent pas quel grand homme c'était... C'est bien des sauvages tiens! )