par CSGPA Nadja Svetlana » Mer Mars 23, 2011 14:14
Apparition éclair. En deux temps. La Camarade Secrétaire Générale de Prod'Artaud Nadja Svetlana vient d'entrer par la porte principale, accompagné de deux hommes impavides, en smoking. Elle rembarre la journaliste de Ciné Merveille, à la fois médusée et excitée. Mlle Svetlana portait sa célèbre tenue qui procura à son entrée une rumeur sourde que seule la terreur suscite. Certains se retournent alors qu'ils parlaient, hypnotisés, en disant "il va se passer quelque chose". Mlle Svetlana ne fait rien qui puisse provoquer l'attention et pourtant elle sait elle-même que c'est une surprise.
Les trois se dirigent vers Riri et sa caméra. Riri se tourne, surpris, et filme. Les hommes se chargent d'orienter la caméra ailleurs le temps que Mlle Svetlana glisse un mot dans l'oreille de Riri. Elle lui dit entre autres que si elle est là, c'est pour l'opportuniste Ari Golan, sauveur de Prod'Artaud devant l'Eternel et devant la mémoire de son père. Ensuite, elle envisage un plan parce qu'elle est remarquée et qu'elle ne veut manifestement pas - lance des coins d'oeil furtifs et agacés.
Deuxième temps.
Elle glisse un ordre à ses deux hommes branchés sur leur moelle épinière : faire en sorte que Ralphaez passe une médiocre soirée mais sans heurt physique et vulgaire.
Mlle Svetlana dépose une maigre enveloppe dans une urne,
regarda avec une folle arrogance le maire,
salua, à sa droite, fièrement Ari Golan d'un poing camaradesque,
ajouta distinctement "Bonne partouze !" à tout le monde,
se retira par une révérence inhabituelle et disproportionnée,
ajouta subrepticement à un serveur que ses compagnons resteraient à dîner bien entendu et qu'il fasse en sorte qu'il les place de part et d'autre de Raphaelz ("Mais... Mais... Vous n'y pensez pas, s'affola le serveur, tous les plans de table sont dressés depuis des semaines"),
répondit - toujours au serveur - qu'il devait dresser une autre table et
que Ralphaez sera ravi d'en changer sans se poser de questions.
La CSGPA Nadja Svetlana sortit de manière... rectiligne, sans ses hommes toutefois.