Morcar a écrit :Personnellement, je ne trouve pas choquant de devoir attendre 4 mois pour qu'un film sorte en DVD. Je trouve même ce délais plutôt court. Si vraiment tu ne peux pas attendre, tu vas le voir en salles, et puis c'est tout.
C'est pas que c'est choquant, c'est juste que par rapport à d'autres pays qui sorte plus rapidemment les dvd/blu ray comme aux USA, il n'y a pas de manque à gagner (sinon, ils ne feraient pas comme ça!
) et que l'industrie du cinéma y trouve son compte!
Le problème en France est tout autre: Je reviens sur les exploitants de salles, lobby puissant s'il en est dans notre pays, qui depuis trop longtemps "gère" le bussiness de manière honteuse!
Si les mesures étaient pour défendre les petites salles indépendantes, je n'aurai rien contre ça...
Mais quand on sait que c'est les multiplex qui font leur "beurre", voulant plus exploité en salles les films, mettant en avant que 4 mois, c'est fragilisé la filière et les emplois quand dans le même temps, ces même multiplex font fermé les petites salles indépendante car s'arrangeant avec les distributeurs pour avoir les derniers films et blockbuster et empechant que sur une ville les "indés" puisse avoir des copies, là on frise le n'importe quoi!
Surtout que dans un multiplex, les films reste rarement deux mois entiers à l'affiche...
Ces "sympathiques exploitants de multiplex" vont dire: Si ça sort trop vite, les gens ne viendront pas le voir et attendront la sortie dvd...
Je dirais qu'a force de prendre les spectateurs pour des cons et surtout des "cochons payeurs", forcément, c'est pas à exclure en théorie...
Sauf que le cinéma, c'est pas uniquement un film: Ils sous-estiment l'importance du rapport entre le public et le cinéma, la salle, l'écran, le pop-corn...
Morcar a écrit :J'ai déjà du vous le raconter, mais dans une interview de Patrice Leconte à la radio, à l'époque de la sortie des Bronzés 3, on lui demandait pourquoi ils faisaient des films aussi chers aujourd'hui, alors qu'ils auraient pu faire la même film avec beaucoup moins de moyens, sa réponse a été simple : "on doit faire des films chers, à la demande des producteurs, pour justifier le prix des entrées de cinéma. Le cinéma doit rester un produit de luxe pour les producteurs."
Sauf que le prix des billets n'est pas vraiment l'affaire des producteurs mais uniquement de celui des exploitants de salles.