Oui, la guerre je l'ai déjà faite, mauvaise langue. Si si. J'ai même fait mon service militaire. À St-Propez, môssieu. Ce n'est pas de ma faute si j'ai été réformé, quand même. J'ai blessé un camarade de camp, j'ai été en prison. Oui môssieu. Motif : salit les draps. Pas ma faute s'il s'est défendu ! J'aurais pas été obligé de lui ouvrir un bras ! Je l'aurais juste étranglé, proprement. Quand même. J'ai passé le restant de mon service militaire comme aide de camp. À nettoyer les draps. Et ç'aurait été comique si j'avais le sens de l'humour... noir. Que je ne comprends pas... bien que, vous le saurez, je n'ai rien contre les noirs en particulier. Juste contre l'humanité en général. Depuis l'âge de 15 ans l'humanité me fait horreur. TOUT me fait horreur. Des pots de crème glacée aux antivirus payants. C'est vous dire. Payants... quel mot affreux ! Je suis riche mais je déteste gaspiller mon argent à des causes stupides. Il y a de ces associations stupides, quand même... la seule à laquelle j'ai versé une cotisation, c'était une amicale laïque de... laïque. Quel beau mot. Je déteste la religion presque autant que ma grand-tante Irma. À 117 ans, elle ne se décide jamais, au grand jamais, à mourir. Elle devrait, pourtant. Elle dit qu'elle "voit tout", mais c'est un mensonge. J'ai failli la tuer tellement de fois, elle aurait dû éviter de me fréquenter depuis le temps. Mais que voulez-vous, elle est myope comme un pot. Et sourde comme une taupe. Et une taupe blanche en plus ; albinos, les taupes sont encore plus myopes, vous le saviez ? Au fait, merci de m'avoir parlé de guerre. J'aime de plus en plus écrire mes pensées. Mais faudrait que j'arrête, ou on me renverrait à l'asile. Et si j'ai pas de chance, je me retrouverai comme codétenu de Rammstein. La seule personne au monde qui soit plus folle que moi... Ah, en parlant de folie, je vais réinstaller Windows. Après avoir vidé tous mes disques durs sur un externe flambant neuf. L'odeur du neuf me manquait. Bien qu'elle ne soit pas flagrante sur un disque dur. Bref, si vous remarquez une baisse de régime de la production... cela ne saurait durer. Je travaillerai sur deux ordis à présent. Vous savez, deux écrans côte à côte, deux tours d'unité centrale qui chauffent en parallèle... ma définition du bonheur
Le bonheur... quelle connerie.
Au fait, en parlant de connerie, j'adore les nouveaux films d'Orangina.