Hollywood sur son 31
Publié : Jeu Oct 13, 2011 19:20
Hollywood à Toulouse: un rêve qui pourrait devenir réalité
Cette information dévoilée ce mardi par La Dépêche, n'est pas un poisson d'avril à retardement.
L'une des plus grosses majors américaines a effectivement transmis un dossier au préfet de Haute-Garonne pour l'installation d'un des plus grands studios de cinéma d'Europe, sur l'ancienne base militaire de Francazal, sur la commune de Cugnaux, dans l'agglomération toulousaine.
Cette major américaine, dont le nom est tenu secret par ses représentants en France, souhaite ainsi reconvertir l'ancienne base aérienne en studios de cinéma.
"Il s'agit d'une affaire très sérieuse" réagissent de concert Me Jacques Lavergne, avocat à Toulouse et Bruno Granja, architecte à Cugnaux et mandataire de la société américaine en France.
A l'origine de ce projet pharaonique on trouve Bruno Granja, passionné de cinéma.
"J'ai toujours été surpris par la ressemblance architectural de Francazal avec les studios Warner Bros à los Angeles" explique le cinéphile, alors, "lorsque j'ai appris que l'armée quittait les lieux, ça a été un déclic".
Et Bruno Granja a "puisé" dans son carnet d'adresses, dans le milieu cinématographique américain.
Sans oublier une bonne dose de culot et une grande détermination à la clé.
Bruno Ganja avoue quand même que convaincre ce grand nom du cinéma hollywoodien "n'a pas été très difficile".
L'architecte-cinéphile ajoutant dans La Dépêche:
"Des hangars immenses où installer des plateaux, des locaux d'hébergement et de restauration, une piste d'atterrissage où peuvent se poser les stars en toute discrétion et décoller des hélicoptères pour des prises de vue aériennes dans les Pyrénées par exemple... Il suffit de 80 millions d'euros pour remettre les lieux en état".
80 millions, une somme dérisoire si on la compare "aux dépenses colossales pour la construction de studios de cinéma".
Un dossier qui semble bien ficelé et qui pourrait aboutir très rapidement.
Car "le temps presse" affirme Bruno Granja.
La major veut tourner ses premiers films début 2013.
Reste à savoir si l'administration saura jouer de la rapidité dans cette affaire qui est une véritable opportunité pour la région.
La base aérienne de Francazal est la propriété de l'Etat.
C'est donc au préfet de Haute-Garonne de jouer la course contre la montre...
"Aujourd'hui, nos clients attendent une réponse. Ils sont dans une logique de croissance" explique Me Jacques Lavergne, l'avocat français de la major américaine.
Un mandataire qui met en garde :
"S'ils ne se développent pas à Toulouse, ils partiront à Singapour qui leur tend les bras".
Les mandataires de la major américaine estiment que l'installation des studios de cinéma sur le site de Francazal aura un impact économique considérable sur la région, avec un potentiel de près "de 6.000 emplois directs et indirects".
Autant dire que les élus de la région vont attendre avec une impatience soutenue la décision du préfet Henri-Michel Comet.
Source La Dépêche.
Cette information dévoilée ce mardi par La Dépêche, n'est pas un poisson d'avril à retardement.
L'une des plus grosses majors américaines a effectivement transmis un dossier au préfet de Haute-Garonne pour l'installation d'un des plus grands studios de cinéma d'Europe, sur l'ancienne base militaire de Francazal, sur la commune de Cugnaux, dans l'agglomération toulousaine.
Cette major américaine, dont le nom est tenu secret par ses représentants en France, souhaite ainsi reconvertir l'ancienne base aérienne en studios de cinéma.
"Il s'agit d'une affaire très sérieuse" réagissent de concert Me Jacques Lavergne, avocat à Toulouse et Bruno Granja, architecte à Cugnaux et mandataire de la société américaine en France.
A l'origine de ce projet pharaonique on trouve Bruno Granja, passionné de cinéma.
"J'ai toujours été surpris par la ressemblance architectural de Francazal avec les studios Warner Bros à los Angeles" explique le cinéphile, alors, "lorsque j'ai appris que l'armée quittait les lieux, ça a été un déclic".
Et Bruno Granja a "puisé" dans son carnet d'adresses, dans le milieu cinématographique américain.
Sans oublier une bonne dose de culot et une grande détermination à la clé.
Bruno Ganja avoue quand même que convaincre ce grand nom du cinéma hollywoodien "n'a pas été très difficile".
L'architecte-cinéphile ajoutant dans La Dépêche:
"Des hangars immenses où installer des plateaux, des locaux d'hébergement et de restauration, une piste d'atterrissage où peuvent se poser les stars en toute discrétion et décoller des hélicoptères pour des prises de vue aériennes dans les Pyrénées par exemple... Il suffit de 80 millions d'euros pour remettre les lieux en état".
80 millions, une somme dérisoire si on la compare "aux dépenses colossales pour la construction de studios de cinéma".
Un dossier qui semble bien ficelé et qui pourrait aboutir très rapidement.
Car "le temps presse" affirme Bruno Granja.
La major veut tourner ses premiers films début 2013.
Reste à savoir si l'administration saura jouer de la rapidité dans cette affaire qui est une véritable opportunité pour la région.
La base aérienne de Francazal est la propriété de l'Etat.
C'est donc au préfet de Haute-Garonne de jouer la course contre la montre...
"Aujourd'hui, nos clients attendent une réponse. Ils sont dans une logique de croissance" explique Me Jacques Lavergne, l'avocat français de la major américaine.
Un mandataire qui met en garde :
"S'ils ne se développent pas à Toulouse, ils partiront à Singapour qui leur tend les bras".
Les mandataires de la major américaine estiment que l'installation des studios de cinéma sur le site de Francazal aura un impact économique considérable sur la région, avec un potentiel de près "de 6.000 emplois directs et indirects".
Autant dire que les élus de la région vont attendre avec une impatience soutenue la décision du préfet Henri-Michel Comet.
Source La Dépêche.