Jérémie Walken a écrit :
C'est vrai que si on prend les critères de Ryggar, soit :
1. Réussir à créer un monde à part ;
2. Relancer le genre ;
3. Permettre une bonne avancée technologique au cinéma en général ;
4. Marquer l'histoire du cinéma ;
Virgin Suicide n'avait pas l'intention de créer un monde à part, ni de relancer un genre en particulier, ni de permettre une avancée technologique. J'imagine que c'était quand même un peu l'objectif de Lucas quand même ?
Un peu radical comme résumé de ma pensée.
En ce qui concerne l'objectif de Lucas, je pense qu'à l'époque il avait une moins haute estime de sa propre personne qu'il ne l'a maintenant.
Je rappelle que Starwars, 1er du nom, ne bénéficiait pas d'un budget énorme (12 millions de dollars soit 2 fois plus que le Coppola et 10 fois moins que le dernier Starwars en date) et qu'il avait été refoulé devant bon nombre de producteurs qui n'y croyaient pas. Son succès était inespéré.
"créer un mode à part" dans mon idée n'est pas inventer des bestioles en tout genre, des véhicules fantastiques, des quêtes fantasystes... mais réussir à faire créer une atmosphère propre au film. S'il est "facile" d'inventer des bébêtes et autres babioles, il l'est beaucoup moins de les inclure dans une ambiance et un monde crédible (au film j'entends).
Le Sofia Coppola est pour moi un peu trop hermétique et n'a éveillé en moi qu'un intérêt certes évident mais de courte durée.
Lost in Translation est tout de même beaucoup plus abouti et me laisse un souvenir beaucoup plus agréable car la bande son et l'image sont en parfaite harmonie.
Virgin Suicide apparait plus lourd car il semble plus porté par la musique que par la réalisation.
Il reste néanmoins un très bon film, maîtrisé et intelligent.