Les Toiles de ciné 2009

[Morcar]

Ca l'est...
J'avais profité d'une diffusion sur M6, à l'époque où ils classaient leurs films par soirée, avec "La daube du Lundi" etc... Et il passait le Lundi

[La Grande Divine]

"La daube du Lundi" etc... Et il passait le Lundi

Oh c'est comme moi avec "Le petit navet du dimanche matin" ou j'y vais le dimanche Je ne sais pas encore celui que je vous réserve ce week end.

(MK2 Bibliotheque 11)

Dans 8 mois on boucle le numero de septembre de "Vogue", numéro le plus important de l'année et aussi le plus gros. Toute léquipe d'Anna Wintour est sur les charbons ardents, surtout que la dame en queston n'est pas commode...

Si j'ai vu ce film, c'est juste par curiosité par rapport au personnage qui etait caricaturé dans "Le diable s'habille en Prada". Oui, je sais la curiosité est un vilain défaut. J'y est vu, une femme exigeante, passionnée par la mode, les fringues et la photographie. Rien de bien corrosif, à part que tout le monde lui leche le cul et qu'elle aurait tort de ne pas en profiter. C'est à se demander si le réalisteur ne le lui bouffe pas car le portrait de cette femme parait bien trop sage. A mon avid, vu son caractère, elle a dut avoir un terrible droit de regard sur le montage final et l'image renvoyée. Sinon, le film n'a absolument aucun interet à être vu en salles, ce n'est pas sa place car le traitement de ce documentaire ne va plus ploin qu'un simple reportage télévisé filmé platement, n'égratignant en aucun cas la dame. Mieux vaut voir "Le diable...Prada" qui est certes une caricature, mais qui doit être plus juste au niveau du portrait car moins partial, et même bien mieux documenté que de docu qui peut se laisser regarder à la télé graçe à Grace sa seconde et toute la galerie de personnages haut en plumes et en couleurs, parce que le reste, n'etant une fashionista, j'en ai eu Ranapété. Oui, j'aurais du y aller dimanche, et là m'en vais chez Tati refaire ma garde robe.
COTE :

A venir : Fish Tank / Non ma fille tu n'iras pas danser.
NB : Pattou, c'est quand vous voulez pour les Aliens sud-Africains.

[the kom]

Je revien juste du cinéma ou j'ai été voir District 9, j'essaierais de rédiger mon avis / critique dessus demain mais en tout cas, j'ai vachement aimé ça sort vraiment du schéma de SF classique

[La Grande Divine]

Je revien juste du cinéma ou j'ai été voir District 9, j'essaierais de rédiger mon avis / critique dessus demain mais en tout cas, j'ai vachement aimé ça sort vraiment du schéma de SF classique

vu que je n'irai pas tout de suite (il y'a trop de monde pour l'instant), j'attends vos differents avis dessus.

En attendant, donc juste après le film sur la Wintour, jai voulu voir ce film, mais au MK2 bibliotheque il le passe dans la salle B. Celle là juste ou quand j'ai vu "DF4" en relief, ça puait trop le poney la dedans, faute à une ventilation defaillante ? En plus l'image du film d'après la bande annonce est carrée, soit une image moitié plus petite qu'un scope, du coup direction Bercy, les écrans sont panoramiques et ça pue moins et il y'a moins de monde d'après les chiffres.

(UGC CC BERCY 11)

Mia ado de 15 ans vivant dans une banlieue anglaise populaire mais c'est surtout un no women's land. Elle detestent les filles qui l'entourent, des boudins faisant tout pour ressembler aux petasses des clips video de rappeurs. Sa mère n'est pas mieux, sosie de Pamela Anderson cherchant le grand amour tout en ressemblant à une pute, sa petite soeur au langage fleurie. Un jour debarque de la chambre maternelle, un jeune mec plutot pas mal et enigmatique ne souhaitant que leur bien, ne laisse la jeune fille indifferente malgré les apparences. Les premiers emois arrivent, le trouble s'installe...

Portrait d'une adolescente forte en gueule masquant bien des fragilités et que la vie n'epargne pas. Le foyer familial est etouffant, la promiscuité régne. Chacune des filles, de la petite soeur à la mère qui préfère s'occuper de son cul que de les eduquer, savent ce qu'elles font, entre fetes alcoolisées et parties de jamabes en l'air avec son amant. Pour l'epanouissement, ce n'est pas ce qu'on fait de mieux. Mia s'en prend plein la tronche pendant 2 heures, pleine d'illusion qui vont vite se transformer en desillusions. Mais elle ne résigne pas meme si elle se prend de nouvelles gifles sans pour autant tendre la joue. Ca rigole pas. Le fillm est un uppercut, une bonne droite qu'on se prend en direct, c'est raconté et filmé sans chichis et va droit au but. L'image carrée et les thèmes de l'adolescence maltraitée au sens propre comme au figuré, peuvent rapprocher le film de "Elephant" (palme d'or 2003), celui-ci a obtenu le Prix du jury cette année. Si ce format de projection peut rebuter sur le moment par manque d'habitude, celui-ci s'avère très judicieux car il met directement en contact avec les personnages et implique le spectateur. La photographie n'est pas en reste. Celle-ci est toujours juste, élégante aux couleurs prononcées jamais exagérée, ce qui evite tout misérabilisme, vu le sujet et les thèmes abordés. C'est assez violent, souvent noir, d'une profonde tristesse jamais apparente car il y'a un refus du desespoir et une volonté de toujours avancer malgré le retour constant à la case départ. Mia est forte, tout comme le film à un détail près, à trop vouloir en faire, il y'a une sequence de trop, celle avec une gamine sur la fin, qui rallonge un peu inutilement le film car il ne lui apporte rien, même si c'est très bien filmé. Ca lui retire 1 etoile, mais ça reste un film très important de la rentrée, voir de l'année. Il a failli avoir les 5 etoiles tout de meme.
COTE :

A venir : non ma fille tu n'iras pas danser.
Quant au film de demain matin, je pense l' avoir trouvé.

[La Grande Divine]

Ne sachant pas trop vers quoi me tourner ce matin, j'avais le choix entre "Neuilly sa mère", Ah non pas "Neuilly sa mère" le titre ne me plait pas, vu le carton, j'ai pas envie de cautionner ce genre de cinéma, "La premiere etoile" ayant déja remplie cette tache cette année, j'ai pas envie de m'y remettre. Alors changement de ciné, et va pour plonger avec la tortue, ça ne pase que le matin, c'est en relief, profitons en, vu le succès ça ne devrait plus passer longtemps, meme si je crains un peu le commentaire en voix off.

La sequence hebdomadaire peut donc commencer, dans une salle je me suis engagée, et donner mon avis sur ce film après de celui de "fish tank" m'amuse quelque peu. Le film d'Honoré vu avant, ça sera pour après.

LE P'TIT NAVET DU DIMANCHE MATIN :

(MK2 Bibliotheque 6)

C'est "Tutu" (c'est moi qui l'ai nommé comme ça) la tortue, femelle de 15 ans pour son état civil, doit retrouver la plage ou elle est née pour y pondre ses oeufs. Pour cela, elle doit pacourir des milliers de kilometres aquatiques pour y parvenir et traverser des zones dangereuses...

Comme trop souvent dans les documentaires animaliers, en France, on a pris cette facheuse habitude de mettre un texte qui n'est pas du tout approprié aux images. Systématiquement le texte est enniaisé pour se mettre à la portée des enfants. Mais les enfants ne sont pas des idiots sur pattes. Alors passe encore les explications simples pôur que tout le monde comprenne, mais alors tenter de donner une pensée humaine à une tortue se comparant à une raie manta et du coup la Cotillard se croyant obligée de faire l'actrice, c'est plus de la SF, ou de commenter stupidement une action alors les images parlent d'elles même, ne sont pas toujours nécessaires. La faute n'incombe pas à la comédienne Marion Cotillard, non non non, elle ne chantera pas "La foule" d'Edith sous l'eau en faisant des bulles, qui fait son travail et qui n'a pas une voix désagréable. Visuellement parlant, les images proposées sont tout simplement extraordinaires. Le spectacle est garanti par la faune et la flore, tantot poetiques, agréables, effrayantes, angoissantes, chaudes, froides, et le rendu 3 D est étonnant et superbe. Et puis l'idée d'observer au sec, sans combinaison, sans masque ni bouteille de plongée, ce grand spectacle sous-marin me convient très bien. Surtout qu'en plongée plus vous n'etes pas sur d'y voir ce qui est sur l'écran. Et quand bien même je ne suis pas sur que l'on soit vraiment à l'aise face à un banc de requins. Il manque tout de meme dans ce documentaire tout l'aspect géographiques des lieux presenter, au générique de fin on voit que ça été filmé aux 4 coins du globe, et que l'odyssée de cette petite tortue, n'est qu'un pretexte pour nous rapporter ces superbes images qui mieux montées et avec un autre commentaire, aurait été de qualité superieure, plutot que de laisser faire uniquement les images remplir le contrat.
COTE :

A la semaine prochaine.

A venir : Non ma fille tu n'iras pas danser.

[Ralphaez]

Vous allez plus au cinéma que je ne regarde la télé !

[Jérémie Walken]

:shock:
Vous allez plus au cinéma que je ne regarde la télé !

C'est assez incroyable en effet. De mon côté je n'ai pas écouté la télé depuis deux semaines et je ne me souviens plus de ma dernière virée cinéma...

[Ralphaez]

De mon côté je n'ai pas écouté la télé depuis deux semaines

Vous savez, ils font des modèles avec images maintenant. Si, je vous jure ! Mais vous devez être trop occupé à regarder la radio.

[Morcar]

Sortie le 30 septembre 2009, c'est marqué sur la fiche d'Allocinoche que vous avez mis en lien

Arf, la veille il n'y avait encore rien, et je n'avais pas revisionné la fiche en vous mettant le message.

Allez voir des dauphins se faisant massacrer, je crains fort d'etre malade aux bout de 5 minutes, ou sinon d'etre très très enervée auprès de ceux qui pratiquent ce genre d'executions primaires. Non je crois que ce film n'est en aucun cas fait pour moi.

C'est justement fait pour faire prendre conscience du problème. Si on préfère ne pas voir, alors ces types là pourront continuer sans être dérangés.

[La Grande Divine]

Allez voir des dauphins se faisant massacrer, je crains fort d'etre malade aux bout de 5 minutes, ou sinon d'etre très très enervée auprès de ceux qui pratiquent ce genre d'executions primaires. Non je crois que ce film n'est en aucun cas fait pour moi.

C'est justement fait pour faire prendre conscience du problème. Si on préfère ne pas voir, alors ces types là pourront continuer sans être dérangés.

Enfin on le sait déja que le Japon n'est pas exemplaire en ce qui concerne la chasse aux dauphins et à la baleine. Ils ne sont pas les seuls. En Ecosse ou en irlande (un pays dans ce coin là) pratique également ce gene de massacre. De la à aller au cinéma pour voir un docu ressemblant encore un coup à un reportage télé. Je ne dis pas que le film n'est pas bien mais a t'il vraiment sa place dans les salles ? Est-ce vraiment au cinéma de jouer un role informatif ou denonciateur de ce type de cruauté ? Et surtout at'on besoin de la montrer ? Je crains que le docu en question soit demonstratif mlagré les bonnes volontés. Mais avec ou sans le docu, ils continueront malheureusement...

[Ralphaez]

Je rejoins Divine sur ce point, des documentaires comme ça on en a déjà vu des dizaines. Qu'il le diffuse gratuitement dans les écoles ou qu'il fasse une grande soirée genre Home, et là ce serait pédagogique et louable. Comme tout, la sensibilisation a ses limites.

[La Grande Divine]

Qu'il le diffuse gratuitement dans les écoles ou qu'il fasse une grande soirée genre Home, et là ce serait pédagogique et louable.

"Home" alors là, pouahahaha, c'est de docu que fout directement aux chio...à la poubelle. J'ai vu ce truc 1/4 d'heure à la télé, vu le ton accusateur, moralisateur, se donnant bonne conscience, que j'ai zappé direct, allumé toutes les lumieres avec des ampoules à incadescence, et ouvert tous mes robinets, jeté mes piles au mercure sans faire le tri. Non seulement on apprend rien, c'etait du rabachage. Pour les images, j'ai le gros bouquin.

San deconer passer "The Cove" mettre dans les ecoles, mon ptit Ralphy, je crois que ça ne va pas etre possible. Vous imaginez la maitresse disant aux gamins, "Allez les enfants, regardonsle film ou Flipper se fait massacrer pour que vous ayez conscience que c'est cruel et que c'est une espece en danger".

[Ralphaez]

Pour Home, je ne sais pas, je ne l'ai pas vu.
Par contre, je vois bien la maîtresse leur montrer ça, si la fourchette d'âge est correcte bien entendu. C'est pas plus violent que toutes ces merdes auxquels ils sont exposés tous les jours, et au moins, cela a un but.


Evitez de me surnommer mon p'tit Ralphy, Quentin rode, et il est très jaloux !

[Jérémie Walken]

Par contre, je vois bien la maîtresse leur montrer ça, si la fourchette d'âge est correcte bien entendu. C'est pas plus violent que toutes ces merdes auxquels ils sont exposés tous les jours...

Ouais. Comme Gladiator en cours d'histoire...

[La Grande Divine]

Enfin on le sait déja que le Japon n'est pas exemplaire en ce qui concerne la chasse aux dauphins et à la baleine. Ils ne sont pas les seuls. En Ecosse ou en irlande (un pays dans ce coin là)

J'aurais plutôt dit Islande et pays nordiques.

Bon allez, à une lettre près et vu le climat, je n'etais pas très loin

Avec une semaine de retard

(UGC Gobelins 7)

Lena fraichement séparée de son mari, à quelque peu la tête ailleurs. Elle perd ses enfants dans une gare, les retrouve et part rejoindre ses proches dans la maison familiale. Son état psychologique fragile n'est peu être pas dût uniquement à elle. faut dire qu'elle a une famille très aimante au point que tout ce petit monde à tendance à se coller, à tout savoir des moindre choses des uns et des autres et de se meler des oignons de ceux qui les entourent plutot que de se meler de leur propre cul. Les vacances vont promettre surtout que va débarquer l'époux de Léna invité par sa mère et sa soeur...

Si le personnage de Lena tenu par Chiara Mastroiani, magistrale interpretation n'est pas à la noce, les neurones des spectateurs valsent en 3 temps. Honorè ne donne pas les clefs de cette intrigue familiale, il nous pousse à les chercher comme un trèsor. A nous d'analyser tous les propos tenus des uns envers les autres et de comprendre les situations qui s'offrent à nous. C'est pas du tout cuit. Rien n'est maché et c'est pas toujours evident à suivre. Pourtant tout est là, bien présent. Les dialogues percutent, blessent ou consolent, c'est selon en fonction des evenements. c'est pas toujours très sain comme environnement vu que l'intimité est souvent une affaire familiale. Il est difficile de cerner le personnage principal qui peut etre à la fois victime de son entourage ou bien coupable de ses agissements qui rendent dingues ceux qui l'aiment. C'est à nous de la definir et de definir les siens. C'est intelligent, souvent agaçant aussi car ce n'est pas facile de savoir ou le film souhaite embarqué ceux qui le regardent et qui deviennent les temoins de drame pesant ou rien n'est gratuit jusqu'à la fin qui est terrible et a plusieurs sens. Il faut être attentif à tout ce ce dit, tout ce qui se fait, ce qui est un peu epuisant mais au final payant. Le role des femmes est plus important que celui des hommes qui se laissent plus guidés par le décisions des dames. Le choix de la distribution est impeccable. Mastroiani fille y a son plus beau role, mais Foïs et Barrault ne sont pas en reste non plus. Le film déplait par sa complexité et aussi parce qu'on a trop pris l'habitude de voir des films préchiés de consommation rapide. Ce n'est le cas de celui-ci, qui inscrit Honoré, dans la tradition des cineastes français refusant tout facilités, même si la metaphore bretonne à tendance à un peu trop s'etaler.
COTE :

A venir : Traite sur commande / Jackie Brown / Hotel Woodstock.