Le Ciné-Salle 2014 : Les films vus dans les cinémas

[Corbeau]

Je ne mets pas en doute, Pit. Je n'y étais pas.

Ben oui, tout le monde sait que c'est sur les routes bretonnes qu'on peut me croiser...

[Gérard Cousin]

Mais vous allez dire que je dois boire beaucoup ou fumer des choses illégales ...
Faut le vivre pour le croire.

Se retrouver dans un lieu où l'on se sent mal à l'aise (mais vraiment mal à l'aise!) sans trop savoir pourquoi, faut effectivement l'avoir vécu pour savoir ce que c'est!
Idem pour des voix sorties de nulle part "s'incrustant" sur une bande audio, sans la moindre raison...

Nous n'avons qu'un compréhension infime du monde qui nous entoure: De nombreuses choses que nous ne comprenons pas sont relégués par notre esprit cartésien au rang de "mythe" ou de "superstition"...
Mais cela ne signifie pas que cela n'existe pas!

[PITBULL]

Oh, putain !
T'es la seconde personne, après ma mère, qui ne se fout pas de moi ! Et qui semble y croire un minimum !
Il va neigé demain, non ?

[Erbaf]

Il fallait lui demander son numéro...

[Gérard Cousin]

Oh, putain !
T'es la seconde personne, après ma mère, qui ne se fout pas de moi ! Et qui semble y croire un minimum !

Il n'y a pas à rire ou à se moquer de toi!
Et comme tu l'a dit: Il faut avoir été confronter à des choses "étranges" pour être moins "fermé" et ne plus être pétris de certitudes sur le sujet...

[Morcar]

j'ai déjà eu quelques petites expériences.

Il y a toujours une explication à ce genre de chose.
J'ai souvenir par exemple d'une fois où, alors que j'étais aux chiotes chez les beau-parents, ce couillon de beau-père avait entrepris de m'y prendre en photo, a réussi à ouvrir la porte de l'extérieur et à glisser sa main par l'entrebaillement avant que je le bloque (pas de commentaire sur les blagues de mon beau-père ). Bref, à l'époque c'était encore avec un appareil argentique, et peu après, ma belle-mère m'a raconté au téléphone qu'on voyait une vieille femme sur la photo. Elle qui croit à toutes ces conneries était convaincue qu'il y avait un fantôme dans ses chiotes

Quand j'ai vu la photo, j'ai juste vu mon front en gros plan, mais telle que c'était pris en photo on pouvait croire que c'était le dos courbé d'une vieille femme, en effet.

Tout ça pour dire que ce genre de truc, à mon avis c'est juste des interprétations de personnes qui croient tellement à tout ça qu'ils finissent par voir des choses là où il n'y a rien à voir.

ça fait badé.

C'est quoi cette expression ?
A moins que tu aies oublié une lettre et que ce vent froid t'ai un peu trop excité

Mais ce qui m'a vraiment fait badé, c'est en allant au travail. Sur la route que je prends des centaines et des centaines de fois par an, j'ai croisé une femme de blanc vêtue. Elle avait le dos un peu courbé en avant, les bras balançant doucement comme si le cerveau n'avait aucun contrôle dessus, les yeux étaient cachés par ses cheveux, ils étaient vraiment moites, comme si elle s'était passé un coup de gant de toilette humide sur le visage avec ses cheveux dessus. Puis sa peau été aussi blanche que ses vêtements, elle semblait vide de tout sens, de tout ce qui fait un être humain : chaleur et vigueur surtout.
Et ce à 06H30 du matin.

En allant au ciné avec des potes en hiver, de nuit, il y avait parmi nous un pote qui flippe pour tout et pour rien, et on s'amusait à lui raconter des histoires de dame blanche dans la voiture. Et là, au détours d'un virage, dans la lueur des phares, une femme marchant au bord de la route et vêtue d'une grosse doudoune claire, ce qui lui a donné un aspect très blanc. Mon pote à hurlé comme jamais

L'imagination prend souvent le dessus dans ce genre de situation, et exagère un peu le souvenir qu'on a de la chose. Ca me rappelle les coups de flip qu'on s'est fait étant gosse quand j'avais été camper dans la forêt de Brocéliande alors que j'avais une dizaine d'année au maximum. L'effet de groupe accentue encore ce genre de truc.

[La Grande Divine]

Y'a un truc du genre aussi qui met arrivé. C'etait dans une grande maison avec une toute petite cuisine dont une porte donne sur l'exterieur, mais celle ci etait fermée. j'etais dans la salle à manger, pis j'entends un bruit de chaise qui bouge et qu'on traine. Je demande à M. Divin si c 'etait lui qui s'est amusé çà bouger la chaise ce qui n'etait pas possible puisque là ou il se trouvait il ne pouvait pas le faire. La chaise qui etait contre le mur, s'est retrouvée rangée contre la table Dans la maison on etait que 2. Ca a fait bizarre mais en aucun cas mis en panique.

J'ai fait tourner les verres aussi, j'ai eu peur, c'etait drole, mais après on a su que c'etait du flan. Donc.

Y croire, c'est une chose, se laisser abuser et berner en est une autre. Fin des 80's ce genre de conneries etaient la mode.

SAINT LAURENT de Bertrand Bonello : 2h30 c'est long, surotut quant le recit semble quelque peu s'arreter pour dresser davantage un portrait que de raconter la vie du celebre couturier, le fait de ne plus savoir ou le film va mener peu deconcerter, voir deconcentrer et de trouver le temps long avec la sensation que celui ci s'arrete alors quei'l evolue lentement pour donner dans sa dernière partie le meilleur en faisant un parrallele entre 1976, l'apogée et 1986 le déclin. Un film d'un auteur exigeant, qui demande beaucoup à l'assistance, meme si celui ci embarque dès les premieres images mettant en scene toute le perfectionnisme demandé aux petites mains ou leurs gestes sont mis en avant et sont très importants. La reconstitution des années parisiennes / Palace / St Germain des prés est très bien rendu et parfaitement accompagnée d'une bande son qui colle à cette epoque. Les acteurs sont excellents, Ulliel envoie tout, Garrel idem Bonello le filmant comme jamais et lui en tant qu'acteur balançant tout son coté terriblement sexuel qui explose l'écran avec des scenes parfois croustillantes. Un peu plus faiblard pour Renier dans le role de Berger, un peu trop scolaire et qui un tout petit cran en dessous. Un film ou les images sont riche en matière douces avec toutes ces differentes textures et couleurs de tissus qui vont prendre forme sur des femmes qui s'en retrouveront transformées (geniale scene avec Valeria Bruni Tedeschi). Et cet homme qui retrouve une identité humaine perdue, un homme ici que l'on voit avec ses qualités, defauts, faiblesses, felures et son genie et sa manipulation sans jamais le salir. Nous montrer que YSL n'est qu'un nom que l'on vend, ou que l'on a vendu. Pas toujours facile d'accès, mais je pense que la 2e vision n'en sera que meilleur. J'en suis presque certaine maintenant que l'ai vu. Il restera par petits instants importants des questions qui peuvent etre sans reponses et qui en discutant avec ceux qui l'on vu, d'en savoir un peu plus en fonction du ressenti de chacun ( la scene de Colette) (-++++)

[Nanoyo]

C'est flippant quand des phénomènes étranges nous surviennent. Mais je ne crois pas que ce soit une question "d'y croire ou non". Personnellement, je suis quelqu'un de rationnel qui voit dans "l'irationnel" un inconnu rationnel.

Simple exemple. M'entendre dire que le magnétisme humain est une connerie me donne envie de ressortir les différents résultats d'expériences sur les "neurones magnétiques" du cerveau humain, sur les rémanances magnétiques et les désordres magnétiques. Toutefois, je ne dirais pas pour autant qu'il faut croire aveuglément tout ce qui ressort.

L'esprit humain (le vivant, hein) possède de nombreuses capacités qui, une fois rationalisées, ne paraissent pas si extraordinaire. Mais les résultats et les effets peuvent être exceptionnels pourtant. La cartomancie, l'une des plus vieille "magie" divinatoire, est une forme de psychanalyse hypnotique auto-guidée. L'hypnose est un réflexe de survie conditionné dans le cortex frontal qui peut (d'après plusieurs expériences) amener à induire un ordre très précis et contraire aux valeurs conscientes de l'hypnotisé dans 3% des cas. Il est hautement suggéré que les "zombies" voodoo étaient des victimes hypnotisées. D'ailleurs, dans ces 3% de cas, une interaction physiologique n'interrompra pas l'hypnose. (l'un des testés s'est retrouvé dans un bain à -15 degrés pendant 5 minutes sans que son corps n'effectue le moindre réflexe de survie : frissons, battement du coeur accéléré, etc...)

En des mots plus simples, il ne faut JAMAIS sous-estimer le pouvoir de la suggestivité sociale. Un "médium" peut parfaitement parler avec l'esprit du père de X tant que X est suffisamment réceptif à la suggestivité du médium.

Maintenant, il faut être capable de concevoir le monde comme étant un étalage de réalité dont notre cerveau est l'auteur. La réalité consciente n'est pas subie mais effectivement filtrée. Pour mieux comprendre cette vaste révolution de perception, il faut s'intéresser aux "rêveurs conscients".

Si vous êtes suffisamment ouverts et intéressés, voici un excellent site de stream documentaire : docplus.fr
A mes yeux, la plus grande erreur est et sera toujours de rechercher la Vérité. Il faut laisser ce concept aux prédicateurs et aux croyants qui s'en contentent.

[Vivien Guards]

Faut pas sous-estimer le pouvoir du cerveau. Même pour quelqu'un complètement sain d'esprit il peut vous faire voir, entendre ou ressentir n'importe quoi, n'importe où, n'importe quand.
Je dis pas que c'est votre cas mais les "hallucinations" c'est un mot qui peut faire peur mais qui arrive à à peu près tout le monde une fois dans sa vie ! (moi par exemple il m'est arrivé de faire des paralysies du sommeil qui sont généralement doublées d'hallucinations qui peuvent aller assez loin, pas dans mon cas, mais allez voir sur Internet quelques témoignages)

[Nanoyo]

Ma copine faisait aussi des paralysies du sommeil, je compatis, c'est quelque chose d'aussi flippant que l'épilepsie bien que moins visuel. C'est un trouble du même type d'ailleurs, les joyeuses maladies "neuro-psychogènes".
Bien souvent, c'est le rapport cause - effet qui pose problème. Avec l'épilepsie, la médecine considérait jusqu'ici qu'il s'agissait "forcément" d'un problème physiologique dû à une lésion cérébrale. Cela prenait donc l'épilepsie comme "point d'origine" pour relier d'autres mots. Or, de plus en plus, il est démontré que ces lésions apparaissent suite aux crises. Que d'autres troubles mineurs, psychologiques ou invisibles provoquent cette conséquence.

Et inversément, des troubles "psychologiques" considérés comme point d'origine voient de récentes expériences leur octroyer le simple rôle de symptôme. La "dépression" par exemple. Il y a 5 ans, les psychologues et psychiatres traitaient cela comme étant un mal "indépendant" et "originel". Tout tend à démontrer que la dépression est un symptôme visible d'autres maux. Une personne souffrant d'insuffisance hépatique légère (et donc pas suffisamment avancée pour être "grave") se voit diagnostiqué dans 72% des cas une forme de dépression. C'est juste un exemple parmi tant d'autres.

Et encore, je vous parle pas des avancées en matière de la génétique avec des découvertes sur la "mémoire génétique acquise". Selon le parcours pathologique, la génétique de l'individu s'altère. La dépression nerveuse, notamment, si elle n'est pas traitée efficacement, provoque la sécression de plusieurs hormones "de survie" dont le but est d'agir de la même manière qu'un virus strato-génétique (pour citer le plus connu, le sida) en altérant de manière précise certains gênes.

Mais on dévie du sujet je crois...

[Vivien Guards]

Mes paralysies du sommeil sont assez courtes et rares, j'ai de la chance. Ça m'arrive environ une fois par mois depuis que j'ai découvert ce que c'était (et donc que je "comptabilise") et généralement ça ne dure qu'une vingtaine de secondes. Quand je sais que pour certains, c'est quasi quotidien et que ça peut durer plusieurs minutes, je me dis que j'ai pas à me plaindre... surtout que j'ai pas encore été "traumatisé" par des hallucinations, c'est surtout les sensations que ça fait qui m'ont marqué (la fameuse "sensation de mort imminente", que je ne recommande à personne).

Enfin bref, c'était surtout un exemple pour appuyer que le cerveau c'est encore plein de mystères (même si dans le cas des PS c'est expliqué scientifiquement), et si je ne crois pas au "paranormal" par définition populaire (c'est à dire les fantômes, les voyants, les mediums...), je crois à la complexité de notre esprit et sa capacité à nous induire en erreur ou à nous faire voir des choses qui n'existent pas.

[Baker Stoecklin]

Faut pas sous-estimer le pouvoir du cerveau.

Luc Besson l'a encore démontré très récemment au ciné
Je sors

[La Grande Divine]

Je prefere largement l'idiot mais rigolo LUCY à ct'e pauvre ANNABELLE. En plus c'est meme pas la poupée qui fait du mal Si vous voulez voir un film de poupée alors y'a JEUX D'ENFANTS / LA FIANCEE DE CHUCKY (les 2 autres vous pouvez faire l'impasse) et DOLLS de Stuart Gordon qui ne faisait pas peur mais qui etait un tout petit film fantastique assez sympa dans son genre.

Vous me faites peur avec vos paralysies du sommeil...dont je n'avais encore jamais entendu parler.

Bon et si vous nous disiez ce que vous avez vu au ciné depuis le temps

[Erbaf]

Et Bloody Dolls
http://www.cinejeu.net/index.php?page=p ... Film=15276

[PITBULL]

Je sais ce que j'ai vu et ce que j'ai ressenti. Que l'on me croit, ou pas, je m'en tamponne un max.
Mon cerveau va bien, y a pas de soucis de ce côté là.