VOICI LE 69E NUMERO DE VOTRE RENDEZ-VOUS.
NOTRE NOUVEL INVITÉ N'EST AUTRE QUE...Jake HopkinsL'orgueil: Vous avez repris l'un des rôles les plus mythiques du cinéma Gérardmerveilleux. Vous avez du avoir la pression de passer derrière Marc Cassel et Alan Evans ?J'étais très emballé à l'idée de reprendre ce rôle, d'autant plus que ça m'offrait une chance de faire oublier mon précédent rôle récurrent, mais en effet j'étais très anxieux au moment de la sortie de
Duty of Care. Mais je pense qu'Alan Evans a du être dans la même situation la première fois qu'il a repris ce rôle également.
J'étais encore un quasi inconnu lorsque j'ai accepté ce rôle, et on me proposait de remplacer un acteur très célèbre. C'était à la fois très flateur et très angoissant.
L'avarice: Votre contrat initial est prévu pour combien de films de la franchise?Je n'ai signé que pour un seul film, mais je me suis engagé par contrat à reprendre le rôle au moins deux autres fois si des suites sont faites. Le second film est déjà tourné, et est en phase de post-production actuellement, et je m'y suis tellement amusé à nouveau que c'est sans hésiter que je reprendrai le rôle une troisième fois.
L'envie: Pourquoi avoir accepté de jouer ce rôle?C'était une oportunité inespérée pour un acteur inconnu comme moi, et qui bénéficiait déjà d'une réputation quelque peu ternie par mon expérience avec La Prod du Sud. Avant cette proposition, je croyais que ma carrière était déjà finie, alors j'ai accepté sans hésiter.
La colère: Vous avez commencé votre carrière chez Prod du Sud. Entre vous et la production, y'a-t-il eu une certaine tension?Plus qu'une tension. D'ailleurs le tournage des derniers films pour La Prod du Sud se sont fait dans la douleur. Dans un premier temps, je n'ai pas eut confiance de la tromperie de cette production quand ils m'ont demandé de prêter ma voix aux films d'animation "Fauve" et "Sintel". Quand ils m'ont convoqué pour interpréter Batman, j'ai commencé à faire la grimace déjà, car je partage l'impression qu'ont les producteurs de la ville à propos de ce personnage surexploité sur nos écrans, mais mon contrat m'empêchait de refuser ce travail. Et quand j'ai vu qu'il s'agissait ni plus ni moins de reprendre le script du film de Tim Burton pour le refaire intégralement, ça a commencé à exploser.
Pourtant La Prod du Sud m'a imposé de tourner dans ces cinq films, et je ne pouvais rien faire face à cette société et ces avocats. Je n'avais pas les moyens de me battre contre eux. J'ai donc honoré mon contrat puis j'ai claqué la porte sans une hésitation.
La luxure: Vous avez tourné avec Jessica Foster. Est-ce difficile de ne pas céder à la tension face à une telle beauté?(rires) En effet, Jessica est très jolie, et très sympatique en plus, ce qui a rendu le tournage avec elle très agréable. Nous nous sommes tout de suite très bien entendus, à tel point qu'elle est devenue une très bonne amie, et rien d'autre.
Anusha et Tori avec qui j'ai tourné sur ce film sont également très jolie d'ailleurs. J'ai une préférence pour les brunes, personnellement (rires)
La gourmandise: Ambitionnez-vous de jouer d'autres grands rôles au cinéma?J'aimerais beaucoup, oui. Si je me suis lancé dans ce métier, ce n'est pas pour faire de la figuration ni pour incarner inlassablement le même rôle sans arrêt. Je souhaite multiplier les expériences, et pour le moment je trouve que je suis assez verni de ce point de vue là.
J'ai quand même déjà joué un tueur en série, un agent secret, un flic, le chef de la rébellion dans une super-production fantastique et un professeur d'archéologie. Je trouve que c'est plutôt pas mal en seulement deux ans.
La paresse: Vous avez commencé votre carrière il y a 2 ans. Pensez-vous à un moment que tout peut s'arrêter du jour au lendemain?Evidemment ! D'ailleurs c'est ce à quoi je m'attendais après mon expérience avec La Prod du Sud, mais j'ai eu la chance de réussir à relancer ma carrière. Elle aurait tout aussi bien pu s'arrêter à ce moment là, et elle peut très bien s'arrêter encore n'importe quand. On n'est à l'abri de rien, je pense.
L'humilité: Morcar Prod est venue vous chercher. Que pouvez-vous leur dire aujourd'hui?Je les remercie de m'avoir fait confiance et d'être passé outre ma carrière passée, mais pas seulement eux. Je remercie aussi Misterdada Studio qui n'a pas hésité à me confier un rôle risqué au même moment, d'autant plus qu'il s'agissait d'un film qui participait à un concours.
Le courage: Si demain, Mark Reed ne fonctionne pas, n'avez-vous pas peur d'être un "oublié"?Je l'ai craint lorsque j'ai accepté ce contrat avec Morcar Prod. Je me suis demandé si je ne risquais pas de me retrouver enlisé dans ce rôle, et qu'aucun producteur ne me voit dans aucun autre rôle.
Mais aujourd'hui, je n'ai plus cette crainte. Si on oublie les films que j'ai tournés pour La Prod du Sud, je n'ai pour le moment interprété Mark Reed qu'une seule fois et tourné cinq films. On ne peut donc pas dire que ce personnage occupe une grande place dans ma filmographie.
Je pense donc pouvoir tout à fait poursuivre ma carrière même si l'aventure Reed s'arrêtait.
La charité: Quand vous voyez les carrières de vos prédécesseurs, les enviez-vous ou alors, voulez-vous écrire une nouvelle histoire de cette saga?Ce qui m'a intéressé lorsque Morcar Prod m'a proposé ce contrat, c'était justement que leur volonté était de donner une nouvelle direction à la franchise, d'écrire une nouvelle histoire pour Reed, et de profiter du changement d'acteur pour amorcer ce virage.
Quand je vois le succès rencontré par les précédents volets de la franchise, je ne peux qu'envier mes précécesseurs, et espérer connaître le même succès qu'eux. J'envie d'avantage Alan que Marc, car Alan a réussi à tourner d'avantage de films très différents que son précesseur.