*** BIENTOT ***
MALCOLM MORCAR : PENDRE ET PRENDRE
Animation
Gerardville – 7 Juillet 1984
Mon nom est Morcar, Malcolm Morcar. Et je suis actuellement sur le lieu de ma première enquête en tant qu’inspecteur de la Gerardville Police Department (GPD). Premier de ma promotion sur 86 postulants. Je m’en suis sorti au concours avec une note de 96.8 sur 100… La grande classe, quoi.
Les caméras des journaux télévisés sont toutes braquées sur la maison de l’acteur Max Jetto. Sa femme l’a retrouvé mort, pendu en plein milieu du salon. Avec à ses pieds, une lettre d’adieu… La lettre disait qu’il en avait marre de cette vie de strass et de paillettes. Qu’il était vraiment malheureux sur cette terre… La lettre classique, quoi… Au premier abord rien ne semblait vraiment suspect. Le témoignage de l’épouse semblait bien cohérent. Mais j’allais apprendre qu’il ne fallait pas se fier aux apparences.
Alors que mes collègues commençaient à remballer le matériel et que le médecin légiste arrivait, le commissaire Golan arriva sur place. Fixa la scène du pendu, se tourna vers moi et me sortit tout de go : « C’est un crime, on va ouvrir l’enquête !!! »
Quelque chose avait du m’échappé. Pour moi le suicide était vraiment plausible. Le commissaire Golan était réputé pour être très pédagogue avec ses collègues et m’explique tout simplement les choses. Si on mesurai la taille du tabouret sur lequel la victime aurai du monter pour se pendre, on s’apercevait qu’il était 10 cm trop petit, et que même sur la pointe des pieds, la victime n’aurai pu monter dessus, et se mettre la corde au cou.
Après avoir examiné le corps, le docteur Grain, le légiste, annonça que la mort remontait à 3h environ, et que la cause était du à un coup donné sur l’arrière du crâne au niveau de la nuque. Comme le coup du lapin. Et non de la pendaison.
Golan avait une fois de plus démontré son professionnalisme et son sens de l’observation. Il ne me restait plus qu’à prendre exemple sur lui et commencer l’enquête pour retrouver le ou les coupables. La lettre d’adieu fut emballée afin de prélever peut-être des empruntes dessus, et voir si la calligraphie pouvais nous aider à trouver une piste. A cette époque, nous n’avions pas encore les recherches ADN ou autres matériels sophistiqués de maintenant. Ca nous aurait, je pense, bien servi pour boucler l’enquête plus rapidement. Mais bon, faut vivre avec son temps.
En fouillant la filmographie de Jetto, on pouvait s’apercevoir qu’il n’avait tourné que des films de la Walken Production. John Walken avait déjà eu plusieurs fois affaire à la justice par le passé, mais jamais écroué. Grand producteur de talent, golden boy en devenir, il n’hésitait pas à faire quelques entorses aux lois pour se payer de la drogue ou bien des prostitués mineures. Toujours inculpé, jamais condamné. C’était même la bête noire de Golan. Walken savait acheter très cher les personnes qui devait témoigner au tribunal contre lui. Et si l’argent ne suffisait pas, Golan le soupçonnait tout simplement de liquider les personnes trop gênantes.
Les studios Walken étaient loin d’être la taverne de la morue. Peut-être l’un des plus beaux et des plus modernes de Gerardville, qui avec Fundansetown étaient la relève toute trouvée de Hollywood. Les meilleurs films étaient sortis de ces studios. « Le guerrier de pierre », « Beneath The Hawling Star ». Que des cartons au box-office. C’était le concurrent direct du non moins célèbre Steven Spielberg et se partageaient les premières places. Walken aurait même exercé des pressions sur George Lucas pour qu’il stop sa saga « Star Wars » mais en vain.
Le jeune producteur nous reçus dans son bureau luxueux où traînaient sur une étagère derrière son fauteuil les trois Oscars qu’il avait remportés ces deux dernières années. Walken nous appris qu’il avait mis fin au contrat de Max Jetto, car ses films ne se vendaient plus aussi bien qu’avant. C’était l’ère du nouvel acteur de la maison James Owen. La nouvelle égérie de Walken. Son dernier film avait presque battu le E.T. de Spielberg en entrées. Il nous appris également que Jetto avait sombré peu à peu dans l’alcoolisme et que son non professionnalisme nuisait aux studios. Bien sur, John Walken avait un bon alibi pour l’heure du crime. Il nous fallait donc nous tourner vers ce fameux James Owen.
Le commissaire Golan, qui m’accompagnait dans cette affaire, restait silencieux et me laissait mener l’enquête à ma guise. Je pense qu’il essayait de voir si j’étais à la hauteur des mes notes d’examens. Alors que je l’attendais dans la voiture, avant d’aller chez Owen, je le vis parler avec un homme, en grand manteau beige avec un chapeau sur la tête. Je reconnu de suite le privé Jack Warner, qui avait souvent rendu service à la GPD dans des affaires difficiles. Peut-être que sur cette affaire, il savait des choses que nous ignorions…
Arrivé chez James Owen, telle ne fut pas notre surprise, en trouvant sa porte entrouverte, non fracturée, de trouver Owen, dans sa baignoire, les veines du poignet tailladées. Il était apparemment encore en vie, et devait le rester, car il était peut-être un témoin important dans cette affaire…
CASTING (Cliquez sur les photos pour voir la filmographie des artistes.)
Réalisation : Le Docteur
Rôles Principaux : Perceval Grain & Little L
Rôles Secondaires : Kalas Dias & Lou Fishburne