Les lumières de la salle déclinèrent et les projecteurs enflammèrent la scène. Le silence se fit et le Corbeau s’avança vers le public, avec quelques difficultés...


Des rires moqueurs s’élevèrent devant son apparence ridicule. Le Corbeau, engoncé manifestement dans un costume de Barbapapa, semblait malgré tout à son aise et eut un sourire bienveillant à destination des quolibets qu’il discernait depuis la scène.

-"Bonsoir à toutes et à tous. J’espère que vous êtes bien installés, pas trop serrés… Je suis vraiment très heureux de vous accueillir tous ici ce soir. Ravi également d’avoir organisé cette nouvelle édition de ce concours Crossover, auquel j’ai eu le grand bonheur de voir participer un grand nombre de productions.
C’est parce que ce concours est un exercice bien particulier et a dû demander un effort surhumain de la part des scénaristes gérardmerveilleux pour entrer dans l’univers proposé par un autre que j’ai voulu organiser cette cérémonie sur un thème qui leur rendra honneur : LES GRANDES ŒUVRES LITTERAIRES."

Nouveaux rires dans la salle en admirant le costume du Corbeau. Sa vision des grandes œuvres littéraires était certes bien personnelle et promettait de nombreuses surprises au cours de la soirée...

-"Je laisse la place à notre maîtresse de cérémonie. Parce qu’elle a fait à mon sens un travail exceptionnel au cours de la cérémonie de remise des prix du concours Biopic, j’ai naturellement choisi de confier à nouveau cette mission à la ravissante, pétillante et tendancieuse BRUME !"

Le Corbeau tente de s’esquiver mais se prend les pattes dans son costumes, et roule le long de la scène, se rapprochant dangereusement du bord... Aussitôt des techniciens accourent depuis les coulisses et le font rouler jusque derrière les rideaux. Cette fois, le Corbeau assume moins bien les cris hilares de l’auditoire…

Le Corbeau remercie d'avance les lecteurs de ce fil de leur indulgence envers les photos-montages qui suivront, dont la qualité sera très inégale...

Vêtue telle Clio, la muse grecque de l’épopée, Brume s’avance vers le centre de la scène.



-"Bonsoir à toutes et à tous et bienvenus à la Lanterne magique. Huit productions se sont prêtées au jeu de se plonger dans les idées d’un autre. Défi épineux, et relevé haut la main ! Pour nous proposer huit univers très différent : comédie dramatique, drame passionnel, drame méta-jeu, fantastique, film d’amour, science-fiction, policier ou thriller fantastique… Que le haut du panier. Je vous propose de découvrir un extrait des huit films qui entrent en compétition ce soir."

Côté spectateurs, je suppose que ça ne va pas se bousculer ce soir... Vous m'excuserez d'y aller quand même ! Un peu rapidement, ce qui me permettra de ne pas y passer la soirée.
Vous verrez la cérémonie en replay !

- Pour remettre le premier prix de cette soirée, à savoir le prix de la meilleure Mise en scène, je vous demande d’accueillir l’une des princesses incontestées de GérardMerveille, Zoé MEARS !



Splendide dans son costume de Raiponce, Zoé s’approche en tirant des dizaines de mètres de cheveux derrière elle. Au sein de ce concours, elle a tenu le premier rôle de « Meurtre à Greenlief Bay », dans lequel elle a fourni une très belle interprétation d’une jeune femme enquêtant sur le meurtre de sa vieille tante et s’attirant les foudres de tout un voisinage à force de fouiller parmi leurs secrets les mieux gardés. Elle s’installe devant le micro mais, avant de prendre la parole, elle prend la peine de tirer sur ses cheveux jusqu’à ce qu’ils forment un tas à ses pieds. Pendant ce temps, l’auditoire se tait et attend. Quelqu’un tousse…

– C’est aussi difficile de s’approprier le scénario d’un scénariste que d’écrire un texte à partir des idées d’un autre. A vrai dire, l’originalité de ce concours ressemble beaucoup au quotidien de la plupart des réalisateurs de GérardMerveille, lorsqu’ils n’écrivent pas eux-mêmes leur scénario ! Aussi je suis enchantée de pouvoir offrir ce prix à la réalisatrice ou au réalisateur le plus talentueux de ce concours... Sont nommés pour le prix de la meilleure Mise en scène :

• Gillian Cmiral pour Bienvenue chez les Clutterson
• Sheinaz El Ramani pour Les Amourettes d’Elisa
• Joel Goodson pour Le Goût de vivre

Brume : – Une victoire sans appel pour Joel qui a su mêler avec talent sentiments et fantastique dans son film. Bravo à lui, voici sa première récompense à GérardMerveille !
Pour remettre le prix suivant, à savoir celui du meilleur Interprète masculin, je vous demande d’accueillir l’une des actrices les plus énigmatiques de GérardMerveille, j’ai nommé Logan MANDOWN !



C’est dans un jeu de lumières et d’artifices verdâtres impressionnants, qui fait balloter de surprise la poitrine de Linda Marshall assise au 2ème rang, que l’actrice-phare de la DMD Tristana Prod fait son entrée sur scène, dans son costume de Maléfique, reine sombre de « La Belle au bois dormants »…

– De véritables sorciers de l’écran. Tous ces beaux mâles m’ont envoûtée tout au long de ce concours… Maintenant, l’heure est venu pour le plus ensorcelant d’entre eux de venir recevoir lever son maléfice, avant que je transforme les autres en crapauds… Sont nommés pour le prix du meilleur Interprète masculin :

• Thor Degast dans Lamento della ninfa
• Avi Elias dans Silence
• Chris Heath dans Bienvenue chez les Clutterson

Brume : – Bravo Chris ! Un acteur qui a déjà une belle filmographie, mais qui se révèle pleinement depuis quelques temps. Pas moins de deux prestations réussies au sein de ce seul concours ! Où on l’a vu passer avec une étonnante facilité du rire aux larmes, de l’amoureux transi au manipulateur mystérieux… Un prix très mérité !
Un acteur ne serait rien sans son actrice. Aussi, pour remettre le prix de la meilleure Interprète féminine, faites un bel accueil à l’un des acteurs les plus espiègles et des plus précoces de GérardMerveille, Gregory RENCOIN !

Chaussé d’étranges et énormes pieds velu, arborant de drôles d’oreilles pointues, Gregory fait son entrée en tripotant un anneau dans le creux de sa main avec un regard malicieux. Tout le monde reconnaît évidemment le Frodon du « Seigneur des anneaux ». – Déterminées, poursuivies, ténébreuses ou angéliques, les actrices ont illuminé ce concours de leur éclat. Je suis vraiment content de venir filer ce prix à la plus… précieuuuuuse d’entre elles… Sont nommées pour le prix de la meilleure Interprète féminine : Tracy Barron dans Bienvenue chez les Clutterson Melany Dennis dans Lost identity Logan Mandown dans Silence

G. Rencoin : - Et le Prix de la meilleure Interprète féminine est décerné à...

Melany Dennis dans Lost identity !

• Melany Dennis dans Lost identity : 25 points
• Logan Mandown dans Silence : 24 points
• Tracy Barron dans Bienvenue chez les Clutterson : 21 points
• Marlene Somers dans Last upon a time : 8 points
• Earinn Stone dans Lamento della ninfa : 4 points
• Toni Bergman dans Lamento della ninfa et Jocelyn Gunning dans Silence : 3 points
• Zoé Mears dans Meurtre à Greenlief Bay : 2 points

Brume : – Une actrice formidable qui a su se montrer aussi autoritaire que sensible dans ce rôle de justicière du futur. Une grande actrice pour un grand rôle. Mais bravo aussi à Logan, qui aurait pu à peu de choses prêt monter chercher ce prix également !
Un autre personnage essentiel de tous nos films est à l’honneur du prix qui va suivre. Un personnage à part entière de chaque histoire, plus discret et pourtant presque indispensable : la musique ! Pour remettre le prix de la meilleure musique de film, j’ai le grand plaisir d’accueillir l’une des artistes les plus sulfureuses de GérardMerveille, la réalisatrice May ELBEZ !

On ne l'attendait vraiment pas dans le costume de Scarlett O’Hara, l’héroïne d’« Autant en emporte le vent », mais elle aime ne jamais venir là où on l'attend. May avance la tête haute, engoncée dans son immense robe à crinolines rouge, et toise l’assistance avec provocation derrière ses lunettes fumées. Une façon de leur dire « oui, je sais déconner, mais le premier qui rit, je lui fout mon ombrelle dans le fion... » – Une zique au cinoche, ça a quand même une putain d’emprise. Y a tellement de daubes dans cette ville que des fois je préfère fermer les yeux et écouter le film plutôt que de mater le naufrage… Sont nommés pour le prix du meilleur Son : Lea Chusid pour Lamento della ninfa Sharon Ireland pour Last upon a time Morena Levanon pour Silence

Ah, ravi d'avoir de la visite !

M. Elbez : - Et le Prix de la meilleure Musique est décerné à...

Lea Chusid pour Lamento della ninfa !

• Lea Chusid pour Lamento della ninfa : 38 points
• Sharon Ireland pour Last upon a time : 28 points
• Morena Levanon pour Silence : 7 points
• Joan Jodorowsky pour Le Goût de vivre : 6 points
• Lea Chusid pour Lost identity : 1 point

Brume : – Un beau travail récompensé. C’était un défi de séduire le public gérardmerveilleux avec ses compositions musicales inspirées de la Renaissance. Un grand bravo à Lea !
Mais les artistes proches de la caméra ne sont pas les seuls à mériter de telles récompenses. Aussi nous allons maintenant nous intéresser au travail des artistes de l’ombre. Pour remettre le prix de la meilleure Affiche, qui honorera la meilleure équipe graphiste du concours, j’appelle à mes côtés une actrice muy caliente, Gabriella SALAZAR !

La lumière baisse et une mélodie de guitare andalouse s’élève sur la scène. Une femme semblable à la « Carmen » de Mérimée apparaît dans un rayon de lumière et effectue quelques pas de flamenco endiablés. C’est Gabriella bien sûr. – Olé ! J’aime beaucoup le prix qu’on m’a demandé de décerner. Car il ne faut pas minimiser le travail des graphistes ! Une mauvaise affiche peut faire plus de mal à un film qu’un mauvais scénario ou de mauvais artistes. Aussi je suis très heureuse de vous annoncer les nommés pour le prix de la meilleure Affiche : Les Amourettes d’Elisa de Black Box Recorder Bienvenue chez les Clutterson des Flims Plalstique Lost identity de Pitbull Production