Rencontre avec Alfonso Hernández, un réalisateur qui monteCiné Merveilles vous révélait récemment l'arrivée prochaine d'une nouvelle franchise commune dont le premier volet produit par Morcar Prod a été confié à Alfonso Hernández. Nous sommes allés à la rencontre de ce jeune réalisateur découvert il y a trois ans qui pourrait devenir l'un des grands réalisateurs de Gérardmerveille. | Ciné Merveilles :Alfonso Hernández, bonjour. Vous êtes aujourd'hui l'un des metteurs en scène montant de Gérardmerveille. Quel a été votre parcours avant d'arriver à Cinéjeu Island ?
Alfonso Hernández : Je suis né à Mexico où j'ai grandi jusqu'à l'âge de 24 ans. Depuis tout petit je suis fasciné par l'image, par la photographie autant que le cinéma. Je ne compte pas le nombre d'heures passées dans les cinémas de Mexico ou devant ma télévision. J'ai suivi des études de droit, mais j'ai très vite abandonné car cela ne me plaisait pas du tout. |
J'ai alors cherché des petits boulots aux studios Churubusco à Mexico, acceptant tout ce qui m'était proposé. Cela m'a permis d'entrer en contact avec certains professionnels du cinéma mexicain qui m'ont permis petit à petit de faire mes preuves à différents postes. En 2038, j'ai été premier assistant-réalisateur du film
Día de los Muertos produit par Morcar Prod, pour lequel j’assistais Eddie Wilder, lorsqu'ils sont venus tourner certains passages à Mexico.
Cela m'a permis de faire mes preuves auprès de ce grand studio qui m'a ensuite donné ma chance en me confiant la réalisation de mon propre film.
Ciné Merveilles : On raconte que vous avez assuré le boulot à la place d'Eddie Wilder sur ce tournage, qui était incapable d'assurer son job, et a fini en cure de désintoxication peu de temps après.Alfonso Hernández : Le studio m'a en effet demander de le remplacer pour le tournage de plusieurs scènes à l'époque. Je remercie d'ailleurs encore Morcar Prod pour cette confiance, et celle qu'ils m'ont encore accordé ensuite en me proposant mon propre film.
Ciné Merveilles : Aviez-vous pour projet de venir faire carrière à Gérardmerveille un jour ?Alfonso Hernández : Je ne m'étais pas posé la question. J'espérais pouvoir vivre d'un métier dans le monde du
cinéma, mais je n'avais pas de projet précis.
Ciné Merveilles : Vous avez démarré à Gérardmerveille grâce à Morcar Prod, mais vous avez vite été repéré par d'autres studios et avez vite dirigé des films à gros budget. N'est-ce pas allé un peu trop vite ?
Alfonso Hernández : C'est aussi ça qui est beau à Gérardmerveille ! Tout peut aller très vite. Les carrières longues sont rares ici, donc il ne faut pas perdre de temps, et je remercie tous les producteurs qui m'ont confié ces différents projets.
Ciné Merveilles : Vous les enchainez depuis peu, car votre nom a été annoncé sur plusieurs gros projets à venir prochainement dans les salles.
Alfonso Hernández : En effet. Mon dernier film sorti en salles date d'il y a plus d'un an, mais j'ai depuis travaillé sur plusieurs projets pour Morcar Prod, de genres très différents, allant du film d'animation horrifique au film de science-fiction. J'ai même tourné tout récemment un buddy-movie, ce qui était tout à fait nouveau pour moi. | Agent 7, le dernier film d'Alfonso Hernández pour Gérard Cousin Prod |
C.M. : Vous êtes, selon le classement hebdomadaire du CNCG, le 14è plus célèbre réalisateur actuellement en activité en ville. Cela influence-t-il vos choix et votre manière de travailler ?A.H. : Pas du tout, d'autant plus que je pense être à cette position de ce classement uniquement parce que le cinéma actuellement à Gérardmerveille connait une grosse accalmie. Je suis loin d'avoir la notoriété d'Alessandra Gira ou Kelvin Pitbull par exemple, pourtant ce dernier n'est que quelques places plus haut que moi dans ce classement.
C.M. : Vous avez été choisi pour mettre en scène le premier volet d'une nouvelle franchise commune. Cela représente-t-il quelque chose de particulier pour vous ?A.H. : En effet, jusqu'à présent je n'ai mis en scène que des films uniques, à l'exception d'un épisode du serial de Blue Prod. J'ai récemment tourné un film "
Deus Ex", mais bien qu'il s'inscrive dans une franchise il a été pensé comme un film seul également.
Concernant
Uncharted Waters, le film met en place des éléments et personnages qui ont pour vocation d'être réutilisés pour des suites. Cela ne s'aborde donc pas du tout de la même manière.
C.M. : Cela vous met-il d'avantage de pression que pour vos autres films ?A.H. : Oui, évidemment, car de la réussite de ce premier film dépend l'avenir de cette franchise. Il ne s'agit pas seulement de convaincre le public, mais aussi les autres producteurs afin qu'ils produisent à leur tour d'autres films. Même si Morcar Prod est satisfait du film, tout comme le public, si les autres producteurs n'y voient pas assez d'intérêt pour participer à la franchise, le projet n'ira pas plus loin.
C.M. : Dans ce cas on vous souhaite le plus de réussite possible pour votre projet. Et nous vous remercions de nous avoir accordé un peu de temps pour en savoir plus sur vous.A.H. : C'est moi qui vous remercie.