par Production Riri et neveu » Mar Juin 23, 2009 19:11
Conseil d’administration de la PRNA – 31 juin 2014.
Le conseil d’administration de la PRNA s’est tenu le 31 juin. Sur les 15 membres du CA, 14 étaient présents. M. Jérémie Walken était excusé.
Paul Game, P-D.G. de la PRNA, a ouvert la séance. Il s’est heureux d’avoir contribuer par sa « présidence de transition » a « offrir à la PRNA un avenir stable et prometteur ». Il a félicité « les choix de Riri2, notamment ceux de revenir à la présidence et de faire appel au talentueux Ralphaez ».
Comme chaque année, deux options s’offrait au CA en ce qui concerne le renouvellement des postes de direction (mandat d’un an) : celle emmenée par Riri2, actuel directeur artistique et fondateur de la société (liste « Unité et action. Pour la défense de la singularité de la PRNA ») et la liste « Audace(s) » emmenée par Lucette Pariseau, membre du CA, avocate.
Les résultats ont été les suivants :
* P-D.G (mandat d’un an). Sortant : Paul Game
Lucette Pariseau : 3 voix
Riri2 : 12 voix
Abstention : 0 voix
* Directeur artistique (mandat d’un an). Sortant : Riri2
Laurent Mouchard : 3 voix
Ralphaez : 11 voix
Abstention : 1 voix
* Responsable de la communication (mandat d’un an). Sortante : Emily Decroix.
Emily Decroix : 13 voix.
Abstention : 2 voix.
* Directeur financier (mandat d’un an). Sortante : Fatima Ombroix.
Nicolas Largadère : 4 voix
Fatima Ombroix : 10 voix
Abstention : 1 voix
Suite aux résultats de ces élections, les nouveaux élus ont pris la parole.
Réélue directrice financière, Fatima Ombroix a présenté le bilan financier de la PRNA au 1er juillet 2014.
Melle. Ombroix a jugé « les finances de la PRNA solides et qui permettent de mettre en œuvre la politique artistique qui sera définie ». Cependant, compte tenu de la non sortie de films lors de la première moitié de l’année 2014, la trésorerie a légèrement diminuée (15,9 millions de $ au 1er juillet 2014 contre 16,2 millions de $ au 31 décembre 2013) du au frais de fonctionnement et à la masse salariale. Avec quatre films dont la production a d’or et déjà été financé (or budget promotionnel), Melle Ombroix a indiqué « la nécessité d’une reprise des activités afin de pouvoir prendre deux décisions : l’augmentation des plus bas salaires de la PRNA et l’acquisition de nouveaux studios ». Melle Ombroix s’est prononcé pour une location payante des studios actuels de la PRNA lorsqu’ils sont inutilisés.
A ce sujet, les votes ont été le suivant :
Pour ou contre louer les studios lorsqu’ils ne sont pas utilisés ?
Pour 14
Contre 0
Abstention 1
Maintien des prix de location (49$/semaine, studio Z ; 498$/semaine, studio B) ?
Pour 10
Contre 2
Abstention 3
Elu directeur artistique, Ralphaez a fait le discours suivant à propos de l’orientation artistique de la PRNA (juillet 2014 – juillet 2015)
Présentation générale
Chers membres du CA, cette brève présentation vous permettra de mieux discerner les points que je pense important de changer, ou d'améliorer pour cette année. Elle mettra aussi en avant l'orientation artistique de la PRNA que je compte mettre en oeuvre.
Pour cela, j'ai mis en valeur quatre points qui me semblent décisifs pour complètement réussir cette nouvelle année. Comme vous pouvez vous en douter, ces éléments sont liés entre eux. Gageons que celui que je vais d'abord détailler est le plus important de tous. Alors je vous en pris Mesdames et Messieurs, commençons si vous le voulez bien.
I – L'instabilité
Le poison de la société, cité à de nombreuses reprises, mais face auquel les dirigeants semblent impuissants.
La première responsable de cette instabilité, mais qui est tout à l'honneur de la société, est sûrement le choix de la méthode de gestion, dite participative.
Le second est le choix de donner une âme particulière et imprégnée à la société.
Pour la première, ce n'est pas un véritable problème en soi. Dans toute société, le but de tous les acteurs en son sein est le même. Produire de la qualité, en rentabilisant un maximum, afin que toutes les rémunérations soient les plus hautes possibles. Ainsi le problème soulevé ne serait pas la méthode, mais plutôt l'absence d'intérêt de la méthode. En effet, si la société produit peu (ou de manière désordonnée), les acteurs auront beau avoir leur mot à dire, celui-ci n'aura pas réellement d'intérêt, ou ne suscitera pas l'engouement, mais au contraire la frustration qui peut conduire à la colère qui par définition génère l'instabilité de gouvernance.
Le deuxième maux, que j'ai appelé « l'âme de la société » est là aussi soumis à un risque de mauvaise interprétation. En effet, si la PRNA fait aujourd'hui partie des sociétés les plus admirées de Gérardmerveilles, c'est sans aucun doute grâce à son atmosphère particulière.
Hors, une erreur a peut-être était commise, celle de vouloir à tout prix dégager cette atmosphère, en oubliant qu'elle était de toute façon propre à la société. Ainsi a-t-elle était confondue avec projets à ambiance PRNA, tellement recherchée (alors que naturelle), qu'elle a engendrant une mystification du film parfait, créant ainsi une exigence démesurée bloquant peut-être les scénaristes et la production de certains projets. Ce qui met bien en avant le manque de productivité cité lors de la mise en valeur du premier maux. Cela me permet aussi de faire un lien direct avec le deuxième point.
II – Le manque de sorties
Ce point ne sera pas le plus étoffé, car dépendant directement des analyses ci-dessus. Il me permettra juste de proposer mon plan de travail pour cette année.
Pour entrer de nouveau dans la compétitivité, sans pour autant perdre sa qualité, la société doit se fixer des projets réalistes.
Ainsi je propose un minimum de 10 films à sortir en salle pour cette année.
Riri2 m'a présenté les projets qui étaient en cours. J'en ai comptabilisé 5.
Verté (recto)/ Verté (verso) ; deux films de Malek Ouasetine : Le départ, Le retour ; et un scénario sur lequel plancherait Riri, à savoir Vivre ou mourir.
J'ajoute à cela mes propres projets. Une histoire paranormale dans laquelle se retrouve plongée une équipe du FBI. L'histoire d'un homme solitaire, sans attache, vivant de combats clandestins qui se retrouve plongé malgré lui au coeur d'un étrange affaire. Et une comédie sentimentale, aux antipodes de ce à quoi je vous est habitué, avec peut-être, j'en reparlerais avec les acteurs de la PRNA concernés, des scènes d'amour assez cru et détaillé, au service de l'histoire bien entendu, il ne s'agit pas là de faire du Luxure.
Cela nous amène à 8 projets. Avec un travail studieux et une bonne cohésion nous devrions pouvoir atteindre le nombre de 10, et ainsi résoudre les problèmes générés exposaient dans le premier chapitre.
III – Une diversification importante
Riri2 m'a fait part d'un désire de diversification, et selon moi, il a vu juste. Ne pas innover, ne pas prendre de risque, ne pas surprendre le spectateur s'apparente selon moi à une mort annoncée. Si pour certains prendre des risques signifie faire des films d'auteurs, il en va de soi que ce n'est pas le cas de la PRNA. La prise de risque ne viendra pas d'un changement profond de l'âme que j'ai mis en valeur à de nombreuses reprises, mais son adaptation à des types de films plus inattendus. Ainsi, j'ai pensé que les deux projets restants pourraient être cette prise de risque marquée et volontaire. Pour ça, j'en reparlerais le moment venu avec Riri, et les autres acteurs concernés. Ces deux films pourraient venir s'ajouter à une filmographie de qualité et qui nous est propre, et ainsi venir assaisonner et ponctuer de bien belle manière une année que j'espère riche en succès et en qualité. De cette diversification pourrait naître des collaborations, ce qui m'amène au dernier point.
IV – Les collaborations
Après avoir surpris en collaborant avec Quentin film, ou encore la surprise Malek Ouasetine qui a collaboré avec GCP, la société forte de ces expériences semblent vouloir continuer les collaborations. Mon parcours m'a permis d'obtenir une expérience très riche en terme de collaborations (Nikolas Morcar, Jérémie Walken, Ari Golan, Athie, Maxime Pattou, Robert The K.O.M. Etc...), et je suis certain qu'elles sont indispensables. Riri2 m'a fait connaître son désir de collaboration avec Prod'Artaud, m'exposant cependant ses difficultés à obtenir des réponses claires.
Pour cette collaboration, je réponds un grand OUI. Cependant, je tiens à fixer d'emblée certaines règles, qui devront être transmises aux acteurs concernés de Prod'Artaud.
Mes expériences m'ont appris une chose, la collaboration c'est d'abord un respect mutuel.
Je ne pense par que Riri2 laissera abuser de sa bonté et de sa sympathie pour cette boîte encore longtemps.
Ainsi, si Prod'Artaud désire collaborer avec la PRNA sous mon mandat de directeur artistique, elle devra apporter autre chose que des réponses évasives et montrer une réelle motivation et un réel investissement pour mettre en place un projet de qualité et une collaboration au base sereine.
On ne va pas tenter d'éradiquer l'instabilité en en injectant de l'extérieur.
Pour le reste, on ne m'a encore signalé aucune intention d'autres collaborations, mais je reste ouvert à d'autres propositions.
J'espère avoir assez clarifié mon point de vue et ma ligne de travail pour cette année.
De toute façon, je reste à votre disposition pour toutes questions.
Mesdames, Messieurs,
Merci de votre attention.
Suite à ce discours, les membres du conseil d’administration ont longuement applaudi le discours de Ralphaez.
Elu P-D.G, Riri2 a remercié – dans un très bref discours - le conseil d’administration d’avoir « opté à une très large majorité à la voie mêlant audace et continuité (…) permettant à la PRNA de se développer et de continuer à surprendre, à étonner, en continuant a creuser un même sillon ».
Lors des questions diverses, seul Nando Arrabal a pris la parole. Son intervention a été la suivante :
Chère PRNA,
Cher Riri2,
Nous ne votons donc pour une seule chose et cette chose s'appelle l'avènement de Riri2. Qu'il reste au pinacle de l'art.
1) Mais comment a-t-il pu recruter Ralphaez sans se préoccuper de nos pensées. Nous avons voulu rester discret pour ne rien imposer.
2) Mais et re-Mais, vous avez décidé en plus de m'égratigner personnellement en refusant catégoriquement ma candidature au lieu de la soumettre à tous.
PRNA a une drôle idée du dialogue et de la diplomatie et il nous en importe beaucoup ici, à Prod'Artaud. J'avais pris contact avec Ralphaez pour une future collaboration. Hélas, PRNA met un terme avec ses propositions électorales. Nous enlevons aujourd'hui notre bâillon et vous le saviez que nous réagirions de la façon. Chose faite.
Cependant, que PRNA ait bien conscience qu'elle a entre ses mains nos projets futurs (une lettre intitulée "Que je trépasse si je faiblis"). Nous ne sommes pas assez naïfs pour croire qu'elle n'en fera rien... OU même que nous allons les travailler ensemble. Ces discours fédérateurs sont infiniment plus douloureux et incohérents que l'emploi même de Ralphaez pour les services artistiques de la PRNA.
Outre les pantins, cher Riri2, nous avons voté pour la location gratuite de vos studios. Prod'Artaud, dans sa plus mauvaise période, a choisi de laisser ses studios au peuple cinématographe de GM, sans condition. Cette décision a été le processus, une démarche vers le désintéressement pour la Matière et un retour vers nos racines, tantôt étrangères, tantôt démunies. Vous pourrez appeler cela la complaisance masochiste de Prod'Artaud.
En catimini, la PRNA a choisi de profiter d'un "flou" chez Prod'Artaud pour glisser dans la brèche des remaniements convulsifs ! Le retour de Rrose Sélavy risque d'être douloureux, et vous savez qu'il est fragile... Souhaitez-vous que la situation "Laure Pariseau" se reproduise ?
Riri2 a ainsi répondu :
Nando,
A nouveau, je m’étonne du contenu et du ton de ton intervention. Je suis obligé de réexpliciter à nouveau ma réponse à ces deux questions. Je soulignerais tout d’abord que je trouve amusant de te voir affirmer que tu as été discret face à l’annonce de l’arrivée de Ralphaez puisque tu as imposé un ultimatum à la PRNA et ce par voie de presse et que tu as exprimé ton mécontentement, ton opposition.
Pour le premier point, c’est l’équipe artistique de la PRNA qui réfléchi en amont a proposé au CA le nom du prochain directeur artistique. Si il est vrai que ce fut à mon initiative, l’équipe artistique a validé cette proposition.
Concernant le second point, et tu le sais, comment une société peut accepter d’engager un salarié alors que celui-ci n’a jamais indiqué le poste pour lequel il est candidat. En outre, ce que j’ai refusé, c’est la méthode. Lorsqu’on veut se faire embaucher, l’on s’adresse à la bonne personne et non à un homme qui n’est pas encore lié à la PRNA, qui n’a pas signé de contrat.
Saches que je ne tient pas à entretenir cette polémique, puisque nous sommes loin de la controverse ni à répondre à des fausses interrogations de mauvais goûts, ni a me justifier face a ce qui ressemble aux méthodes d’épuration dans certains partis politiques.
La PRNA souhaite continuer à collaborer avec Prod’Artaud sur les bases définies par le passé. Mais cela nécessite un climat de confiance, loin des menaces actuelles qui ne se justifient pas.
Riri2 a indiqué que l’équipe artistique se réunirait très prochainement afin de réfléchir à un calendrier précis. Il a indiqué qu’un CA se tiendrait normalement au début de l’année 2015, à mi-mandat de l’équipe élue ce soir afin de dresser un premier bilan.