Bien que la date de sortie ne soit pas encore déterminée pour le moment (faute d'un faible engouement du public pour les films dramatiques pour l'instant), les studios Cinask'Arts vous présentent "Les Yeux de Lauryne" en avant-première.
Les Yeux de Lauryne, un drame sentimental de série Z, premier film réalisé par Pierre Paulson, avec Stéphanie Tilford ("Wanted Rancorous Kate", "Libérez Rancorous Kate!").
En cet agréable samedi de printemps, toute la famille s’est réunie dans la demeure des grands-parents. C’est l’anniversaire de leur 40ème anniversaire de mariage, et ça faisait longtemps que la famille n’avait plus été réunie au grand complet : Firmin et Henriette, les bienheureux grands-parents, ainsi que tous leurs enfants et petits-enfants. Mais Lauryne, la dernière de leurs enfants, ne se sent pas à sa place. La trentaine, et toujours célibataire, elle jalouse ses frères et sœurs…
Alors qu’on s’apprête à couper le gâteau, on sonne la porte. C’est François, employé de la Poste, qui assure une livraison. Comme le cœur de chacun est à la fête, on lui propose de rester prendre un café et une part de gâteau, qu’il accepte car c’était sa dernière livraison. Alors qu’on lui présente chacun tour à tour, il a un mot gentil pour tous. Quand c’est au tour de Lauryne, qu’on lui présente comme la fille de Firmin et Henriette, il demande naïvement et malencontreusement si elle a été adoptée… Après un silence d’incompréhension, François explique que Lauryne a les yeux d’un brun foncé, alors que Firmin et Henriette ont des yeux d’un bleu limpide. Ce qui est, selon ses dires, génétiquement impossible…
Firmin comprend alors ce que signifie cette assertion : Lauryne n’ayant pas été adoptée, c’est qu’Henriette a dû le tromper, elle en qui il vouait une confiance aveugle. Une violente dispute éclate alors entre les deux époux, et Firmin s’effondre subitement, victime d’un malaise cardiaque. François, débordé par la situation, assiégé par les remarques acerbes de la famille, propose de transporter Firmin jusque l’hôpital.
Quelques jours plus tard, et après un pontage coronarien, Firmin est étendu, seul, dans un lit d’hôpital impersonnel, bien loin de sa maison et des airs de fête. Lui qui pensait avoir réussi sa vie, voilà qu’il apprend après 40 années de mariage que son épouse qu’il aimait plus que jamais l’avait trompé… Il ne veut plus voir personne, et refuse de s’alimenter. De son côté, rongé par le remord, François veut faire quelque chose pour se faire pardonner, mais personne ne veut le voir. Henriette est en larmes, et Lauryne est plus perdue que jamais. Elle qui ne se sentait déjà pas à sa place, elle se sent délaissée par le reste de sa famille, telle une brebis galeuse… Déterminée, elle réclame un test de paternité, que Firmin accepte par respect envers elle, qu’il a toujours considéré comme sa propre fille.
Les résultats tardent à venir et Firmin se meurt un peu plus à chaque instant. Pendant ce temps, François essaie de soutenir Lauryne, qui le laisse faire par lassitude, n’ayant plus la force de se battre. Finalement, les résultats arrivent : à la stupeur de tous, Lauryne est bel et bien la fille de Firmin et Henriette ! Le médecin explique à Lauryne que la couleur de ses yeux, effectivement génétiquement impossible, doit être due à une mutation spontanée et aléatoire, extrêmement improbable, dans l’un des gamètes de ses parents, et ayant abouti à cette couleur brune. Les larmes aux yeux, Henriette et Lauryne annoncent la nouvelle à Firmin, alors François se tient, gêné, dans un coin de la chambre d’hôpital.
Finalement, c’est heureux et réconcilié avec sa femme que Firmin rend son dernier souffle. François est encore là le jour des funérailles, et aide Lauryne à faire le deuil de son père. Débutera alors une improbable histoire d’amour entre eux, difficilement acceptée par la famille, qui considère irrémédiablement François comme responsable du décès de Firmin. Lauryne se retrouve alors à la dérive de ses sentiments. Définitivement attirée par François, elle a toutes les peines à lui accorder sincèrement son pardon.