Sur ce post seront réunis les films issus de la saga "Post-Apocalypse" lancée par Dante Machine à Fundanse et dont la première réalisation a été produite par Gérard Cousin.
L'idée de cette saga tourne autour d'univers post-apocalyptiques et désertiques, les films n'ont pas forcément de liens narratifs entre eux, mais doivent avoir l'exigence de traiter de ces deux univers-là.

Bonne chance à tous !

La Saga Post-Apocalypse
Episode 1 - Plague of Apocalypse
par Gérard Cousin Prod



L'apocalypse a eu lieu: Quand? Comment? Peu de gens le savent mais au final, qu'importe? Le monde est devenu un vaste désert bruler par les rayons gamma, la couche d'ozone ayant été en partie détruite par les radiations. Si les villes tombent en morceaux, laissées à l'abandon telles des carcasses d'animaux d'un autre temps. L'Homme n'a pas disparu et continue sa lutte incessante pour le pouvoir et la richesse: Si l'objet de ces querelles a changer, la violence elle n'a pas changer! Massacrer des populations entières pour un peu d'eau ou des vivres non-irradiées ne fait pas peur à certains...

C'est une nouvelle ère de barbarie qui s'est ouverte...

Et comme si cela ne suffissait pas, des cendres encore fumantes de la civilisation, un mal bien plus dramatique se propage, une maladie rongeant les corps et les ames et faisant mourir ceux qui l'attrape dans des souffrances atroces: La Peste! C'est le nom que les hommes de ce temps lui ont donnés en références à une maladie mentionné dans les livres de l'Ancien Monde...

Survivre dans ce monde de chaos est difficile, vivre l'est encore plus!



Sur la route poussièreuse, un side-car dans un triste état se fraye un passage entre les carcasses de véhicule ronger par la rouille, le sable et les rayons gamma. L'homme sur la moto a le visage recouvert d'un masque, un masque de protection de l'armée, servant à protéger les yeux et le visage. Sur cette route perdue au milieu de nulle part, l'homme continu sa route, penser à l'objet de sa quête: Sauver celle qu'il aime...

Styx (Neelam Cousin) vient de l'une des grandes villes, il a passer son enfance à chasser les rats irradiés dans les bas-fonds pour ne pas mourrir de faim puis pour se défendre contre les appétits sexuels des adultes, il a surtout dû apprendre à tuer non-plus des rats mais des hommes...

Il commença a mener une vie de vagabond, raversant les étendues stérilles de l'ancien Monde, ce désert remplit de monuments du passé, de barbares et de violence. Vivre dans ce monde est un véritable enfer et Styx en est parfaitempent conscient et plus d'une fois, il a penser se fourrer son flingue dans la bouche et tirer: Il ne sait pas ce qu'il y a après la mort mais c'est impossible que se soit pire qu'ici...

Mais cette vie de vagabond a pris fin lorsqu'il a rencontrer Gina (Tanya), une jeune femme forte et volontaire, refusant de baisser les bras devant l'adversité! Prete à tout pour défendre les gosses qu'elle à prit avec elle, même à mourrir, Styx a été impréssioné par sa détermination à vivre alors il est rester lui donner un coup de main...

Styx a admirée Gina au début et cette admiration c'est transformé en autre chose, en de l'affection puis en de l'amour...

Un amour réciproque.

En protégeant Gina et les orphelins, Styx fut heureux pour la première fois de sa vie, se sentant utile et ayant l'impression que la civilisation pourrait renaitre...

Mais cela ne dura pas: Gina fut infectée par la "Peste"! Ou plutot par les premiers symptomes de la maladie! Styx décida alors de parcourir les terres désolées pour tenter de trouver un moyen de ralentir la maladie voire à la guérir...

Mais ça, il n'y croit pas trop: Nul n'a jamais guérit de la Peste...

Alors voila pourquoi sur son side-car, il parcourt les routes, parle aux gens qu'il croise, espérant que l'un d'eux l'aidera dans cette quête...

Depuis le début de ce voyage, il a surtout dû retrouver ses réflexes: Les barbares motorisés rodent sur les routes abandonnées, s'affrontant dans des guerres tribales d'une extreme violence mais ne rechignant pas à s'en prendre aux voyageurs isolés...



Au loin, Styx voit de la fumée: Il accélère et voit un convoit de voyageurs attaqués par des types vétus de vétements et de morceaux de protection hérissés de piques! Depuis leurs motos et leurs buggys, ils tentent par tout les moyens de faire stoppés le convoi...

Connaissant le sort peu enviable que les barbares motorisés réserves à leurs "victimes", Styx décide d'intervenir: Poignée en coin, il se porte à la hauteur d'un buggy puis sort son flingue: Il tire faisant exploser le crâne du conducteur! Le buggy fait une embardé et explose contre une carcasse de voiture! Styx continue à remonter le convoi, éliminant ce qu'il peu de barbares mais ils sont de plus en plus nombreux! Et maintenant, ils reportent leurs attention sur lui! Styx remonte tout le convois et fait signe au conducteur d'accéléré pour "semer" les barbares, ce que fait le conducteur. Styx freine et repart dans l'autre sens, fonçant driot vers les barbares motorisés...

Il appuis sur un bouton du guidon et le side s'ouvre et laisse apparaitre un canon d'assaut! D'un coup, Styx ouvre le feu et une pluie de balles foncent vers les barbares! C'est un véritable carnage: Les corps criblés de balles tombent au sol dans des mares de sang, sang qui se mèlent au carburant de leurs motos ou buggy...

Finalement, les derniers survivants préfére reprousser chemin. Le convoi s'arrete pour panser leurs blessures et remercier leur "sauveur".



Devant un peu de nourriture, Styx leur pose des questions concernant la Peste, sans grand résultat...

Sauf avec un vieux type, n'ayant visiblement pas toute sa tête: Il parle de "Cibola", un lieu où il y aurait un remède à ce mal, au coeur d'une ville qui s'effondre sur elle-même, un lieu où à l'ancien temps, des hommes de science combattait les maladies... Lorsqu'il été jeune, le vieux type affirme avoir contracté la Peste mais qu'il fut soigné par ceux qui vive dans cette ville et qui maitrise les arts anciens...

Si la description est très vague, certaines personnes lui demande de venir avec eux jusqu'a la fin de leur voyage, un ou deux jours de route...

Styx accepte...



C'est dans une sorte de nouvelle ville faite dans les ruines d'un ancienne que le convoi s'arrete. Styx échange quelques biens contre de la nourriture et de l'eau et s'apprète à repartir lorsqu'un colosse Noir vient dans sa direction: Au début, Styx se méfie, sa main est déjà sur la crosse de son flingue...

Mais l'homme n'a visiblement pas d'intentions belliqueuse, au contraire! Nadir (Jefferson Davis) souhaite remercier Styx pour ce qu'il a fait pour le convoi: A bord, il y a avait Bronx (Amiya Tagore), sa partenaire! Styx comprend qu'elle doit être plus que sa partenaire au vu de l'air content de la voir saine et sauve! Mercenaire comme Nadir, elle a été assomée lors de l'attaque...

Sachant que les types comme Nadir n'aiment pas être redevable envers quelqu'un, Styx lui demande des précisions sur Cibola... D'abord méfiant, Nadir lui demande ce qu'il veut aller chercher là-bas, dans cette citée maudite et extremement dangereuse. Styx résume en quelques mots sa quête, ne peux s'empecher de parler de Gina...

Et c'est cette franchise qui plait au mercenaire! Aller à Cibola seul est un suicide! C'est la raison pour laquelle Nadir décide de partir avec Styx, tout comme Bronx, pour l'aider dans sa quête...

Ainsi commence leur périple vers la citée de Cibola où le trio devra affronter mille dangers...

La Saga Post-Apocalypse
Episode 2 - The End
par Les Films du Cyborg



Je m'appelle Abigail et je suis un cyborg. Je me suis réveillée dans une couveuse en 2078. Personne aux alentour, un silence plombant qui fait mal aux oreilles, qui tambourine mon crâne. Mes jambes en acier sont engourdies, il faut que je cours pour les déployer. Alors, je sors de ma couveuse et je prends mes jambes à mon cou. Je le répète : je m'apelle Abigail et je suis un cyborg.
Hors de ma couveuse, je découvre cet immense vaisseau qui ressemble à celui j'ai vu dans le film "Alien" de Ridley Scott. Les films de science-fiction semblent ne pas mentir, notre future est ce qu'il y a de plus grand à craindre. Mais moi, qu'est-ce je fais là, seule au milieu du vide, pas l'ombre d'une vie, pas l'ombre de la mort.
Je regarde à travers le premier hublot que j'aperçois. A l'extérieur, un désert, est-ce la lune ? Non, au loin je vois du sable, et encore plus loin je vois la mer. Le paysage ressemble à cela : d'abord la lune, puis le sable, puis la mer.
Je ne m'incombe pas de trouver la sortie, je déploie mon bras-mitraillette et je brise le hublot. Je passe tout juste, je suis une fille qui a su prendre soin de son corps. Et moi qui rêvait de devenir le plus grande mannequin-cyborg... Ou bien poètesse, tiens !

"Je mourrai d'un cancer de la colonne vertébrale
Ça sera par un soir horrible
Clair, chaud, parfumé, sensuel
Je mourrai d'un pourrissement
De certaines cellules peu connues
Je mourrai d'une jambe arrachée
Par un rat géant jailli d'un trou géant."

C'est l'ennui absolu, il n'y pas de télévision, pas de livre, pas d'humain, pas de patafixe, pas de cyborg. Je tourne en rond, je vais en profiter pour améliorer mes capacités mécaniques et implanter un lecteur cd à la place de mon nombril. Une fois le lecteur installé, j'aperçois au loin une sorte de mirage, une existence ! une présence ! Ciel, il faut que j'aille le chercher ! Je cours à nouveau sur mes jambes mécaniques, je le chope par le col de sa chemise jaune et lui dit : "Eh, petit homme, parle-moi je m'ennuie, fais-moi rire je m'ennuie, apporte-moi des proies à tuer je m'ennuie". "Mais qui es-tu ?" me demanda t-il. Je lui répond : "Je m'appelle Abigail et je suis un cyborg". Et lui me dit qu'il s'appelle Styx et qu'il est mon futur.

Mon futur ? Comment est-ce possible ? C'est moi le futur de la planète entière ! "Non, et je suis même mieux que ton futur, je suis ta vision du futur."
Je ne comprends à ce qu'il me dit, je me retourne, je m'assoie et je continue mon poème.

"Je mourrai de blessures sourdes
Infligées à deux heures du matin
Par des tueurs indécis et chauves
Je mourrai sans m'apercevoir
Que je meurs, je mourrai
Enseveli sous les ruines sèches
De mille mètres de coton écroulé"

Il me tape sur l'épaule et me dit : "Il n'est même pas de toi, ce poème, il est de Boris Vian !" Je lui réponds : "La ferme ! Je m'ennuie et je copie Boris Vian si ça me chante !!". Sur cette petite dispute où je me sens honteuse, je lui propose de faire la guerre, s'il est ma vision du futur je veux qu'elle soit chaotique et qu'elle éradique La Peste de cette terre. Ainsi peut-être, les hommes et les femmes reviendront...

Il m'indique du bout de son index, des ennemis cachés à l'horizon, planqués dans la mer, nous courrons ensemble sur nos jambes mécaniques jusqu'à la mer, nous nous armons de nos bras-mitraillettes, nous nous engageons dans une guerre visionnaire.

Sauf que : "Je mourrai noyé dans l'huile de vidange"