Blade et Duc Productions

[blade]

Le téléphone de notre petit bureau vient de sonner. Bien sûr nos faibles moyens ne nous permettent pas d'avoir une secretaire. Blade se précipite depuis le fond du studio, un hangar vétuste hérité d'une vieille tante et promis à la destruction avant d'en faire un semblant de studio. Mais le terrain est vaste et l'avenir peu réserver des surprises ("La vie c'est comme une boite de chocolat..."). Heureusement cette fois si notre interlocuteur à insister un peu plus longtemps.
"Bonjour ici Misterdada. Pourriez vous créer votre fil?"
D'abord hésitant et après de nombreuses réunions de crise en nous (N'imaginez pas de grandes réunions nous n'étions que 2), nous voici.
Aller on va piocher dans les caisse et organiser un cocktail de bienvenue.
"Servez-vous! Servez-vous! C'est gratuit!"

[Misterdada]

Misterdada est ravi que Blade et Duc Productions ouvre enfin ses portes. Il était tant, se dit-il. Il salut le ou les ( ) producteur(s)

- Ah, Bienvenue ! On est ravi que vous débarquez ici, sincèrement !

[rider71]

Bienvenue à Fundance de la part de tout Hending Studio !!!

[blade]

Pour repondre à Pers-Arthur compagny,: Oui le film avec l'agent Louis de Lhey devrait être le premier d'une longue série, si le budjet et le public suit ses aventures

[blade]

Voici la suite du film. (Pour les petits curieux)

Après quelques mois de doutes et à la limite de jeter l'éponge, le bouche à oreille fait grandir la réputation du petit cabaret et bientôt c'est à guichet fermé qu'il ouvre leurs soirées.
On découvre ainsi, avec des musiques originales (C'est une comédie musicale pour ceux qui ne l'aurait pas vu) des artistes prêts à tout pour devenir célèbres ou simplement passionnés par leur travail.
Ainsi Raymond, un humoriste au fort accent rural ou les Toxiques un groupe de rockeurs déjantés, Martin le magicien à l'assistance un peu gauche, Thierry un jeune chanteur aux groupies envahissantes et la belle Deborah, ancienne employée de la Comac, une chanteuse à la voix divine qui ne laissera pas Jean indifférent.

[blade]

Voici quelques extraits du film qui vous permettrons de mieux appréhender ce thriller

Premier extrait du film :
« Une victoire surprenante. » Annonce le présentateur.
« C’est avec stupeur que la classe politique accueille la victoire au premier tour de Monsieur Pierre Baudoin au poste de député du Doubs. Quelle est votre analyse Jean-Paul ?» Le présentateur de la soirée électorale se tourne vers son confrère.
« Il est vrai Patrick, que peu de médias avaient annoncé cette victoire. Mais ce candidat sans étiquette limitait ses apparitions aux réunions avec les électeurs. En un an, cet industriel bisontin, a parcouru la région avec plus de 100 meetings. Son slogan, fort simple « Je fais ce que vous m’avez demandé ou je démissionne » a su convaincre les participants de ses réunions, au cours desquelles il recueillait les « Doléances » des participants. C’est avec un pavé de 248 pages de « doléances », qu’il compte monter à Paris pour défendre les idées tirées de ces réunions, avec pour seul soutien, les 81% de voix obtenus au premier tour. »
« Nous avons bien sûr, quelques réactions des partis institutionnels défait par cette victoire écrasante et la plupart soulignent le manque de perspicacité des électeurs qui ont été séduit, je cite Monsieur Hanquin le candidat socialiste, « par ce bonimenteur, ce marchand de foire ». Mais les scandales à répétition du candidat socialiste et de la majorité ne sont pas étrangers à ce report de voix.»
«Je me permet de vous couper Patrick. Mais à mesure que la campagne avançait, le fond de leur discours n’a eut de cesse d’évoluer en un flot continuel de dénigrement du candidat Baudouin. Et je pense que les électeurs ont compris que les programmes des deux favoris étaient sans fondement. Il ne faut pas oublier que sa campagne est très novatrice. Il a constamment rejeté les média classiques pour privilégier le débat direct avec les électeurs, qu’ils soient en accord avec ses idées ou totalement opposés. Sa réussite industrielle n’est pas étrangère à son indépendance avec le système. Il est quand même le premier employeur de sa région. On aurait pu croire que cela constituerait un handicap en ces temps de crise. Ma sa philanthropie reconnue a séduit les électeurs de droite et de gauche,…»
Pierre Baudoin éteint le poste de télévision de son bureau et déplace son regard vers la salle où son équipe de campagne répond au téléphone. Tous affichent de larges sourires. Lui aussi sourit en regardant la ruche qui s’active en face de lui. Il aperçoit Luc, son conseiller qui se fait un passage jusqu’à son bureau. D’un signe de la main il le fait entrer.
« TF1 demande une apparition en direct sur leur plateau. » Lance calmement le jeune homme.
Pierre l’avait rencontré au cours d’un des forums où il intervenait, à l’université de Dijon. Le courant était immédiatement passé entre les deux hommes et depuis Luc dirigeait la campagne du nouveau député, répondant avec enthousiasme aux désira ta de son chef.
« Dans combien de temps ? » Demande Pierre.
« Aussitôt que possible. »
« D’accord. Dans 10 minutes. » A ce moment Laetitia, l’une des assistantes arrive en courant dans le bureau.
« Les derniers résultats sont de 83,67%. » Lance-t-elle avec une voix euphorique.
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Deuxième extrait du film :
« Nous avons assisté avec plaisir à votre victoire Monsieur Baudoin. Une victoire logique et mérité.» Lance Monsieur Gardinot, lorsque Pierre Baudoin passe la grande porte d’entrée de la chambre des députés pour la première fois.
Immédiatement l’arrogance de l’homme déplait à Pierre. Il sait qui l’est l’un des représentants en France de la puissante G.B.T.P, une société leader sur le marché du bâtiment et qui brasse des milliards par an sur la surface du globe.
« Si je me suis permit de vous interpeller avant votre entrée à la chambre, c’est que… »
Il hésite un instant.
« … Je ne sais pas si vous êtes au courant des arrangements que nous entretenons avec vos confrères et en particulier avec vos prédécesseurs à ce poste. Tout ceci est tout nouveau pour vous, nous en sommes conscients. Et nous allons tout faire pour que vous accomplissiez votre tâche dans les meilleures conditions. » Il glisse un dossier dans les mains du député. « Nous savons que vous allez être nommé dans la commission d’attribution des marchés autoroutiers, voici notre dossier. Au plaisir Monsieur Baudoin. »
Puis il disparait comme il était arrivé. Sans que Pierre n’ai eut le temps de lui dire qu’il ne brigue pas ce poste. Il range alors le dossier dans sa sacoche et suis ses confrères pour la séance de présentations.
Une heure plus tard, il découvre son bureau à l’assemblée. Un livret et plusieurs brochures lui expliquent les us et coutumes du bâtiment, les prestations auxquelles il peut prétendre. Il s’assied sur le confortable fauteuil, lasse tomber ses épaules, puis pousse un long soupir. Il ouvre ensuite sa sacoche de cuir, dépose la photo de sa femme et de ses enfants sur « son bureau », puis tombe sur le dossier remis par Gardinot. Il l’ouvre et découvre un rapide résumé des activités de la G.B.T.P. et un descriptif de la gestion des autoroutes du Sud si l’appel d’offre était accordé à leur société. En fin de dossier, Pierre découvre une enveloppe avec à l’intérieur, un long numéro composé des chiffres et de lettres. Il en reconnait immédiatement l’interprétation. Aussitôt il décroche son téléphone et appelle son Adjoint Luc, qui une demi-heure plus tard se trouve dans le bureau et examine l’objet de sa venue.
« Qui vous a envoyé çà ? » Demande-t-il à son patron.
« La G.B.T.P., par l’intermédiaire de Monsieur Gardinot. Ils pensent sans doute que je suis ici pour me remplir les poches. »
« Qu’est-ce que vous comptez faire. » Demande le jeune homme.
« Appelle-moi Brassarin. On peut compter sur lui. Vaut mieux se couvrir avec ces salauds là. »
Brassarin était un ancien de la DGSE. Ami de la famille depuis des décénnies, il avait gardé ses contacts avec les services français et bossait en freelance pour « ses connaissances ».
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Troisième extrait du film :
La voiture poursuit sa trajectoire emportée par son élan. Les projectiles continuent de pleuvoir sur la lourde berline, Pierre assis à l’arrière saigne abondamment de l’épaule gauche, tandis que Jeremy, le conducteur, essuie d’un revers de sa manche le sang qui coule de son arcade sourcilière ouvert. Luc jette un regard vers l’arrière la moto continue de suivre le véhicule. Le passager de la moto vise encore une fois le véhicule.
« Merde, ils continuent. Attention il va tirer. » Lance Luc. Aussitôt ils baissent la tête tandis qu’une nouvelle rafale fait exploser les dernières fenêtres du véhicule qui accélèrent un peu plus. Les coups de volant de Jeremy empêchent la moto de se porter au niveau de la voiture.