par barbu production » Dim Oct 05, 2008 19:08
W454, Trop près des flammes
Installé devant la baie vitrée, le Phénix contemplait HK47, sa ville. Ses lumières l’apaisaient, le calmaient, lui évitaient de tuer ses sbires de ses propres mains.
Un « bande d’incapables » sortie de sa bouche.
Il pensait au plan qu’il avait échafaudé, mis en place petit à petit. Il allait enfin toucher au but mais un grain de sable nommé Lola, en avait décidé autrement.
Tous ces efforts pour rien. Il se revit quelques mois plus tôt, avec son homme de confiance :
« Vous pouvez dire à notre homme qui se trouve chez ces « has been », qu’il peut déposer son colis comme convenu. Demain, W454 se dirigera vers sa cage sans aucune résistance ».
Et le lendemain, la grande bibliothèque de la citée SK49 était victime d’un attentat.
Et comme dans le plan, l’archiviste emboita le pas à Lola. La sourie était prise.
Il fallait maintenant la livrer sans éveiller le moindre soupçon. L’occasion fût l’attaque du train du président des Baltiques réunifiés qui se dirigeait vers HK47.
Le clan des « has been » s’engouffra, tête baissée, dans cette attaque. W454 était maintenant entre les mains du Phénix.
Mais cette Lola en avait décidé autrement. Cette femme le fascinait
« Pourquoi es-tu du mauvais côté, à toi seule tu as combattu mes sbires, tu mérites mieux que ces has been ». Un doux bruit mélodieux le sorti de ses pensées. Cette musique fît place à une voix féminine.
« Monsieur, Adrian est la.
-Faites le rentrer ».
Le Phénix se dirigea vers son bar quand Adrian fit son apparition. Le leader des « has been » était en fait la taupe du Phénix infiltré chez l’organisation terroriste.
« Je te sers un petit quelque chose ? Pour fêter ta résurrection.
- Non, merci. Je ne m’y ferais jamais à ces retours à la vie contre nature.
- Tu sais que cette Lola a fait échouer mon plan. Elle a réussit à s’enfuir avec LN357 et surtout avec W454. Et depuis, on n’arrive pas à les retrouver. Mais y’a une autre chose qui me trouble. ».
Le Phénix perça du regard celui d’Adrian.
« J’ai envoyé mes sbires dans les planques que tu nous as indiqué, et tu sais quoi, on n’a trouvé personne. Aucune trace. Ils se sont volatilisés comme par magie. Tu ne serais pas en train de passer de l’autre côté ?
- Je vous assure que non, je ne comprends pas, ils devraient y être. A moins qu’ils soient, non impossibles.
- Qu’ils soient ?
- A AD17 !
- Foutaise » hurla le Phénix. « C’est une légende. Je veux W454 vivant, tu entends, retrouve le. »
- Et pour le reste des has been ; demanda Adrian.
« Tue les tous ».
*********************************************************
A quelques kilomètres de SK49, dans une cabane en ruine, Lola, LN357 et W454 avaient réussi à s’enfuir du bâtiment ou ils étaient détenu prisonnier. Comment ? Ils ne le savaient pas trop eux-mêmes, peut-être poussé par le sentiment de vengeance qui habitait Lola. Le Phénix avait fini par tuer après des heures de tortures Betty, sa fidèle compagnon de révolte depuis tant d’années. L’heure était à la vengeance, par n’importe quel moyen, Lola voulait tuer ce « fumier de Phénix » même si elle devait payer de sa vie, elle était sur le point de partir accompagnée de son otage, LN357.
Après plusieurs minutes, elle avait fini par écouter W454.
« Tu crois que Betty t’aurais laissé repartir. Tu veux mourir ? Autant mettre cette arme sur ta tempe et tirer. Je peux t’aider en appuyant sur la gâchette. Tu crois que je n’ai pas envie que ce fumier crève. Je veux aussi qu’il paie pour ce qu’il a fait à Betty. Elle et toi vous m’avez toujours protégé au péril de vos vies. »
W454 parlait d’un ton ferme. Lui qui d’habitude était si timide, si renfermé, lui qui subissait les évènements était totalement changé. LN357, ne le reconnaissait pas. W454 s’adressait à eux comme un vrai meneur de troupe.
« Nous devons nous reformer, ces derniers temps nous avons été mis à mal. Planquons-nous avant d’attaquer. C’est pas avec cette arme qu’on arrivera à quelques choses. Et n’oublies pas ses sbires, si la légende dit vrai, ils renaissent de leurs cendres. Allez, retournons voir les nôtres. Faits le pour Betty.
- Tu as raison »
si les cons savaient voler, le ciel serait vert kaki